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Indice de Madjid Bekkouche : L'Occident à l'ère de la crise du capital
Publié dans Horizons le 11 - 11 - 2009


L'Occident dans son ensemble, en dépit de tout le potentiel économique qui lui donne une suprématie sur le reste du monde, est en proie à une crise dont les effets sont, pour le moins, pervers. Structurée pour valoir en performance et en efficacité ce qu'elle représente, à travers ses acquis historiques, technologiques et humains, l'économie occidentale a depuis longtemps tracé un trait sur les modèles de gestion socialisante, faisant de l'économique son instrument et sa finalité. Mais l'histoire, qui a des caprices imprévisibles, impose aujourd'hui ce qu'il est possible d'appeler, pour parler de ce modèle économique, une régression nécessaire. En fait, la tentative panique de sortir de la crise financière internationale, avec son lot de renflouements massifs des banques en faillite, a suscité une telle débauche financière de la part d'un Occident qui a vécu au-dessus de ses moyens durant presque vingt ans, que le gouffre financier, non encore comblé, est en passe de provoquer un déficit chronique qui obligera l'Occident à vivre au moins une décennie d'austérité. Une austérité, toutefois, relative puisqu'il ne s'agit pas d'en comparer les manifestations avec celles du tiers-monde. Toujours est-il qu'elle sera ressentie en tant que telle par les masses populaires. Ce qui, somme toute, devrait être géré avec réalisme par l'Occident. Mais de quel réalisme parlons-nous ? Celui économique qui a fait la suprématie de la machine industrielle occidentale, ou celui social qui devra traiter les symptômes contraignants de la crise ? Le modèle économique, progressivement, digéré par les Occidentaux, au nom de la sacro-sainte mondialisation, ne laisse aucune place au social, sinon par le canal économique. Autrement dit, la loi de ce qui est économique organise l'exclusion sociale de ceux que la machine économique n'a pas intégrés. Or, dans ce contexte de crise, l'exclusion est une structure qui s'érige en véritable secteur anti-économique et anti-social et broie de plus en plus de groupes et d'individus dont la viabilité économique et sociale n'était pas discutable avant la débâcle financière. Les classes moyennes occidentales sont touchées de plein fouet, l'emploi prend des courbes inquiétantes, la solidarité sociale entre les classes n'est plus possible… Bref, le modèle économique actuel n'est plus opératoire. Faut-il appeler exceptionnelles des mesures qui doivent contrer les symptômes de la crise ? Dans ce cas-là, ce qui est exceptionnel ne sera pas suffisant pour endiguer le phénomène, car ces symptômes ont commencé à structurer la vie sociale et pourraient affecter, à terme, la vie économique. La tiédeur des Occidentaux à se précipiter, de manière plus efficace, au secours des populations touchées tient au fait qu'ils croient, dur comme fer, que c'est par l'économie que les mécanismes de renflouement social sont les plus efficaces. Cela est vrai, mais en l'absence de toute croissance, que peut faire l'économie en direction du social ? Rien, sinon traiter un malade avec un placebo contre un mal contre lequel on pense qu'il n'existe pas de traitement.

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