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M. BOUKHELIFA HABIB, METTEUR EN SCÈNE ET CRITIQUE : «Le festival doit être un baromètre pour le développement du théâtre»
Publié dans Horizons le 20 - 08 - 2009

M. Boukhelifa Habib. Boukhelifa Habib est titulaire d'un doctorat en sciences humaines et sociales de l'université d'Alger. Il est également metteur en scène et critique de théâtre. Ce spécialiste du 4e art tente de nous expliquer que l'apport des festivals est très important pour la relance du théâtre en Algérie.
Nous assistons dans notre monde des arts et de la culture à un foisonnement de festivals se déroulant au quatre coins du territoire national, le théâtre occupe une partie importante dans ce développement culturel. A ce sujet, le théâtre algérien s'illustre par divers festivals dont le plus ancien est celui de Mostaganem qui fêtera bientôt son trentième anniversaire. A Alger se déroule chaque année à la fin du printemps un festival d'envergure internationale. Il ne faut pas oublier de mentionner dans ce cadre l'extraordinaire manifestation des spectacles de théâtre perpétuée par le deuxième Festival culturel panafricain. Que rapportent ces festivals de positif et de constructif à l'évolution, au développement et à l'épanouissement de cet art ? C'est à cette question que s'efforce de répondre cet expert du domaine du théâtre.
Pour lui et à juste titre, cet art regroupé dans un festival constitue un véritable baromètre du niveau de développement sur le plan aussi bien de la mise en scène, du jeu des comédiens, de l'intérêt du texte, de celui du décor ou d'autres éléments comme la musique et la lumière. Les objectifs d'un festival authentique sont multiples, selon notre interlocuteur, à savoir « créer un cadre de rencontre, favoriser la connaissance théâtrale, encourager les jeunes comédiens, les metteurs en scène à réaliser leurs ambitions créatives et artistiques, inciter et promouvoir les échanges, promouvoir la culture théâtrale au sein de la société algérienne ».
Les festivals sont donc une précieuse occasion pour situer le niveau et le degré d'avancement de ces éléments dans un contexte de création et d'innovation. Ce sont ainsi les points constructifs et positifs que doit retenir un festival. Toutefois, ce n'est pas l'opinion de ce spécialiste du théâtre qui n'a pas omis de faire savoir que le festival en Algérie a pris une tournure peu conventionnelle, ne répondant pas au critère recherché.
Pour M. Habib, l'organisation des festivals en Algérie n'est qu'une opportunité lucrative, ayant pour seul avantage la prise de contact entre tout les acteurs du domaine de l'art théâtral, c'est-à- dire les metteurs en scène, les réalisateurs, les producteurs, les auteurs et aussi les responsables d'organisme et d'institution programmant le théâtre dans leur sphère d'activité.
Il souligne que ces pratiques peu engageantes vont à l'encontre et au détriment d'une véritable recherche théâtrale. Le dernier festival s'avère pour lui une médiocre expérience.
Cette constatation se vérifie par la lassitude et le manque d'intérêt du public qui est en fin de compte le juge suprême de la qualité et de la valeur d'une production théâtrale. Ce public a été déçu par le mauvais rendement des spectacles, qui s'appuient, la plupart du temps, sur un discours littéraire à la limite politique.
Pour parer à cela, M. Habib suggère de revoir la politique de l'organisation des activités culturelles, et surtout réétudier les éléments qui peuvent réellement apporter des résultats palpables. Finalement, les obstacles réels à une évolution positive de cet art reposent dans l'encadrement humain de ces festivals. Les gens placés à la tête de l'organisation de ces événements doivent être compétents, intègres, honnêtes et engagés avec pour seul véritable objectif l'évolution positive du théâtre à l'opposé de la stagnation et du clonage.
En projets, M. Habib compte publier en novembre deux ouvrages. Le premier s'intitule «La pratique sociale du théâtre en Algérie » et le second « L'expérience théâtrale algérienne entre l'écriture et la mise en scène ».
M. Habib participe également dans le feuilleton « Les blessures de la vie » du réalisateur Amar Tribeche. Cette série est diffusée durant ce mois de Ramadhan. Il campe un personnage dramatique, celui de M'naouar, père de l'héroïne.


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