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M. Allaouchiche Smaïl, SG de la FNTR : La FNTR veut une hausse de 10%
Publié dans Horizons le 08 - 05 - 2010

• L'Algérie compte prés de 2 millions de retraités. La réévaluation de la pension de retraite pour 2010 qui tarde à venir, la recherche d'un impôt souple pour ne pas pénaliser les faibles pensions, la régularisation de l'indemnité de la femme au foyer, la pérennisation du système de retraite ainsi que les autres contraintes que rencontre le retraité algérien sont passées en revue, dans cet entretien, avec le secrétaire général de la Fédération nationale des retraités, une organisation qui prépare son congrès pour la fin du mois de mai et qui compte deux millions d'adhérents. M. Allaouchiche Smaïl, ancien syndicat métallo depuis 1962, est porté à la tête de la FNTR en 2001, après en avoir été l'un des fondateurs en 1992.
Tout d'abord, M. Allaouchiche, commençons par ce nouveau système de retraite en cours d'élaboration ; que peut-il apporter ?
Ce n'est pas d'un nouveau système de retraite qu'il s'agit mais de deux dispositions qui sont à l'origine des déséquilibres de la Caisse nationale de retraite C'est le régime de retraite sans conditions d'âge et celui de la proportionnelle. Le problème est qu'on a oublié leur financement qui était pris en charge par la Caisse.
La FNTR n'a cessé durant des années d'alerter les pouvoirs publics pour qu'ils mettent le holà, la charge ne pouvant être indéfiniment supportée par la Caisse. Nous ne sommes pas contre le maintien de ces dispositions si l'on règle le problème de leur financement. La FNTR a participé aux travaux du groupe en charge de ce dossier au niveau du ministère du Travail qui ont abouti à la suppression des deux dispositions en question. L'ardoise est lourde, depuis leur instauration en 1997 à ce jour, ce sont 364 milliards DA que l'Etat doit à la CNR.
Mais l'Etat a pris des mesures de protection du système de retraite avec la création du Fonds de pérennisation de la retraite et de la caisse de recouvrement des cotisations ...
Ce sont deux acquis qui ont constitué les principales revendications des retraités. Ils ont été même à la base de la création de notre Fédération. Cela permet pour ce qui est de la Caisse de recouvrement de mettre fin à la fraude, au travail au noir, et d'avoir ses propres outils car la caisse dépend actuellement de la Caisse de sécurité sociale pour les informations, les statistiques qui servent à l'élaboration du budget.
Et en raison de cette dépendance, cela ne se passe pas normalement, il y a du retard. Cela fait trois ans que la Caisse de recouvrement a été créée et elle s'installe petit à petit, des guichets sont ouverts dans certaines wilayas.
Le recouvrement est séparé et la Caisse va s'occuper de recouvrer les cotisations de la sécurité sociale, de retraite, du Fonds national de péréquation des œuvres sociales, de la caisse nationale de chômage.
Et qu'en est-il du Fonds de stabilisation des retraites ?
Le Fonds a été créé sur une initiative du président de la République qui a voulu assurer la pérennité du système de retraite nationale basé sur les principes de la solidarité et de la répartition. Il est financé à partir d'une ponction de 2 % des revenus de la fiscalité pétrolière du pays. Ce Fonds ne sert pas à équilibrer les comptes de la Caisse de retraite. Il est une garantie de continuité du dispositif pour les générations futures.
Quels sont les moyens de ce Fonds aujourd'hui et a-t-on fait appel à ses ressources ou pas encore ?
Les ressources cumulées selon nos informations sont aux alentours de 95 milliards DA et sont immobilisées dans un compte du Trésor et il faut un conseil interministériel pour les débloquer, le Fonds n'est pas géré par le conseil d'administration de la CNR.
Et les équilibres de la Caisse ?
On a enregistré un déficit de 15 milliards DA l'an dernier malgré cela le ministre du Travail a signé la décision de revalorisation de 5 % au titre de la revalorisation annuelle. Pour 2010, il y a un grand problème, la CNR n'a pas encore réuni son conseil d'administration chargé d'arrêter la revalorisation.
Pourtant, L'arrêté a été signé en juillet 2009 par le ministre du Travail. Il faut réunir ce conseil qui de par la loi est chargé de voter le budget et de proposer l'enveloppe qui est consacrée au chapitre de la revalorisation.
C'est au ministère de convoquer le conseil qui à son tour élit son président, puisque chacune des parties membres (UGTA, ministère) dit avoir désignÉ ses représentants.
Et la revalorisation de 2009, a-t-elle été appliquée ?
Oui, elle a été avalisée par le ministre du Travail. Nous avions demandé 12 et 7% mais ce dernier n'a pas suivi et a opté pour 5%.
Pour 2010, allez-vous maintenir ce taux ?
Je pense que pour cette année, et vu les augmentations des salaires qui ont été arrachées, les nouveaux moyens de la CNR avec de nouveaux emplois et de nouvelles cotisations, il est tout à fait légitime d'exiger que la revalorisation ne soit pas inférieure à
10% et ce pour répondre au pouvoir d'achat des retraités qui ne cesse de se dégrader.
Quels types de retraités comptons-nous et à combien sont estimés les effectifs ?
Nous avoisinons aujourd'hui les deux millions de retraités. Quant aux bénéficiaires, il y a ceux qui bénéficient d'une pension de retraite normale, les bénéficiaires de pension de réversion, après décès du bénéficiaire et ceux qui ont n'ont pas une pension mais une allocation dite AVTS ( allocation de vieux travailleurs salariés) et qui n'ont pas travaillé les 15 ans minimum. Les bénéficiaires de pension directe sont entre 900.000 et un million de retraités.
Les décisions de revalorisation sont toujours objet de polémique avec la tutelle ?
Oui mais tout cela est entré dans l'ordre, c'est au ministre que revient la décision en question.
Et celles qu'avait prises le président de la République ?
Elles ont été bien appliquées, la décision aussi bien d'aligner les pensions des retraites sur le SMIG que la revalorisation de 5%. Bien qu'elles aient eu un impact sur le SNMG en limitant ses effets, les retraités n'ont eu droit grosso modo qu'à des augmentations de 300 à 350 DA.
Et à propos de votre prochain congrès, vous avez retenu des slogans comme l'équité et la dignité, pourquoi ?
Il faut faire un peu de rappel pour comprendre le sens de la notion d'équité. Après l'unification des régimes de retraites, en 1984, on avait quelque chose comme 400.000 retraités qui avaient un salaire de 800 DA à l'époque.
La loi parle de revalorisation des pensions, chose qu'on a revendiquée au cours de nos différents congrès et qu'on n'a pu faire qu'en 1996. Ceux d'avant avaient malheureusement un salaire de calcul qui ne tenait pas compte des autres primes, pourtant soumises à la cotisation.
C'est à partir de 1991 qu'on a élargi l'assiette avec toutes les primes. Leur base ne comporte que le salaire et l'indemnité d'expérience professionnelle. Avec le tassement des salaires, le résultat est inique. Nous serons leur porte-parole pour faire aboutir cette revendication. C'est ça notre bataille pour l'équité.
Y a-t-il encore d'autres doléances et à propos de l'IRG ?
Il y a une nécessité d'abord d'alignement et de régularisation de l'indemnité de la femme au foyer qui est de 1500 DA/mois pour certains et de 1730 DA pour d'autres. Il faut unifier les deux catégories. Quant à l'impôt sur le revenu, il est aussi nécessaire d'avoir une tranche zéro impôt pour les basses catégories qui va jusqu'à 20.000 DA pour aller ensuite par tranche d'imposition.
A ce titre, nous avons noté que le niveau d'imposition à l'IRG peut mettre en échec et annihiler la revalorisation annuelle si bien qu'on a dû demander le blocage de 20.000 dossiers de revalorisation pour 2009 et ce jusqu'à ce qu'une solution à l'IRG soit trouvée. Et nous avons des assurances à ce sujet.


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