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Qu'en est-il de la relève
Publié dans Info Soir le 20 - 06 - 2009

Optimisme n Les professionnels du théâtre s'accordent à dire que la relève existe tant que, d'une part, les planches révèlent de jeunes comédiens faisant preuve de talent et de constance dans leurs performances, et tant que, d'autre part, des initiatives de formation sont menées.
Hacène Assous, directeur du théâtre régional de Sidi Bel Abbes, estime qu'on peut prétendre à une relève : «J'y crois. Car il existe à l'échelle nationale des talents. Il faut juste les prendre en charge.» Mourad Senouci, qui a adapté le roman de Yasmina Khadra, L'Attentat, sur les planches, abonde dans le même sens. «Il y a une richesse et une dynamique», dit-il. Mohamed-Laïd Kabouche, comédien et metteur en scène, est du même avis : «Il y a un potentiel de jeunes talents extraordinaires.» Omar Maâyouf, pour sa part, affiche un optimisme tout en mettant un accent appuyé sur la formation qui est, pour lui, essentiel pour une meilleure pratique. «Il y a le don, mais seul, il ne suffit pas. Il faut le travailler. Il y a les capacités, il faut juste les encadrer et les orienter», dit-il. Ces hommes de théâtre mettent l'accent sur la nécessité de canaliser cette énergie et de la diriger. Cette prise en charge doit passer par la formation. Tous s'accordent alors à prétendre à une relève évidente et certaine et tous affichent un optimisme quant à l'avenir de la pratique théâtrale en Algérie. Mais malgré cet enthousiasme, le théâtre connaît des crises et des convulsions. Certains lient les remous et la problématique à un déficit dans l'esthétique, tandis que d'autres voient un déficit dans la mise en scène ou encore de méthodologie et affirment même qu'il y a une crise de textes.
Si le théâtre algérien puise, dans la plupart des cas, dans le répertoire universel, et reste, donc, tributaire des textes d'auteurs arabes ou étrangers, c'est parce que «la plupart des auteurs algériens, dira Abbas Mohamed-Islam, n'utilisent pas dans leurs pièces un langage théâtral, mais plutôt une écriture romanesque», ajoutant que «la plupart des textes proposés à la mise en scène manquent de l'acte théâtral et de l'atmosphère dramaturgique. Ces pièces sont écrites non pas pour être jouées, mais pour être lues».
Haïdar Benhocine, metteur en scène, situe la problématique au niveau de la manière dont les metteurs en scène pratiquent le théâtre : «Il y a un manque de techniques et de méthodologie dans la pratique théâtrale, parce que le théâtre est un savoir-faire et exige de l'expérimentation, d'où d'ailleurs la nécessité de privilégier la réflexion, et ce, en provoquant les débats.»


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