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Une école pour le théâtre
ASSOCIATION CULTURELLE EL-MOUDJA
Publié dans L'Expression le 04 - 04 - 2005

Comédien et journaliste, Bengidane Larbi a débuté trois jours sur les planches avec El-Moudja. Aujourd'hui, il devient son président et en un temps assez court, il vient de lancer l'école du théâtre.
L'Expression: Par quels moyens peut-on réhabiliter le théâtre?
Bengidane Larbi:Le théâtre de grande qualité qu'attendent les masses, se cherche encore, quoique j'ai remarqué que les citoyens portent le théâtre dans leur coeur. L'école d'apprentissage pour jeunes enfants constitue de nos jours un des facteurs clés pour la promotion de cet art. Il s'agit pour nous, hommes des planches, de produire un théâtre populaire digne des ambitions de notre partie du monde ; l'expérience du passé est prospectivement riche, pour nous permettre d'apporter une consolidation. Je peux affirmer qu'avec le concours de tous, l'activité théâtrale réinvestira le terrain. La force du mouvement théâtral réside dans les échanges et les déplacements.
Pour vous, le théâtre est-il seulement un art?
Bien mieux, je dirai que le théâtre est l'art de la société, les gens le vivent, font partie intégrante des pièces. Ceci dit, je ne crois pas au théâtre de slogan, ni au théâtre en tant que vitrine politique. De même que le divertissement au théâtre ne signifie pas forcément le rire. Le théâtre c'est l'art des gens du peuple et de l'expression de leurs préoccupations.
Que pensez-vous de l'improvisation théâtrale?
L'improvisation au théâtre constitue aussi un genre théâtral. Il est l'exception dans une pièce, mais il demeure toutefois un théâtre d'improvisation, à la différence du classique qui repose sur des règles codifiées et sur le principe de la rigueur. Je me dois de préciser que l'improvisation théâtrale, même dans sa forme spontanée est perçue comme étant un art. L'improvisation ne réussit pas aux comédiens dépourvus de talent. Une limite sépare les deux formes de théâtre: le théâtre dit sérieux à la structure rigoureuse, cohabite mal avec l'art de l'improvisation.
Peut-on parler d'une problématique de la langue théâtrale?
La langue ne constitue en aucune manière une problématique dans le théâtre. La véritable langue dans le théâtre, ce sont les expressions corporelles, les gestes, les mouvements et les situations sur scène. La langue théâtrale est constituée des personnages, de leurs caractères et des situations qui ne sont rien d'autre que des représentations du vécu. L'important dans le théâtre est de s'exprimer avec force et conviction en arabe littéraire, ou en parler populaire, les hommes de théâtre ne philosophent pas.
Tout comme cette problématique de la langue, certains évoquent une soi-disant crise du texte théâtral, qu'en pensez-vous?
Il existe des livres et des écrits que leurs auteurs aiment qualifier d'oeuvres théâtrales au nom de l'expérimentation. Ces textes ne sont pas techniquement théâtralisés. Lors de bon nombre de festivals, la plupart des pièces ne reposent même pas sur le minimum de règles de l'écriture théâtrale. Une forme de laisser-aller, de négligence qui fait penser à une forme de crise du texte théâtral. Or, il se trouve des textes excellents qui méritent d'être montés sur les planches.
Croyez-vous à l'universalité du théâtre en Algérie?
J'estime que notre théâtre ne peut se hisser à un niveau d'universalité acceptable que si nous sommes capables de lui conférer sa personnalité algérienne et arabe, dans sa pleine dimension. Car tant que nous nous contentons d'adopter des pièces du patrimoine étranger, tant que nous substituons leur personnalité à la nôtre et tant que nous écrivons les pièces en imitant les autres, notre théâtre ne saura développer son existence. En regardant nos oeuvres la plupart du temps, les étrangers «européens» se diront: «Tiens, mais notre marchandise» l'aliénation au théâtre est aussi grave qu'en politique, il est temps de laisser notre authenticité s'exprimer sur les planches. Le théâtre algérien existe, mais le véritable universel reste à créer.
Un mot sur l'école théâtrale d'El Moudja?
Il est trop tôt pour avancer quoi que ce soit, mais notre association pour l'instant est capable de se manifester sur le terrain, car elle dispose d'une riche expérience et de talentueux comédiens, qui nécessitent des encouragements. Tout en remerciant votre journal, je saisis l'occasion pour lancer un appel aux jeunes pour s'inscrire auprès de notre école du théâtre. El Moudja la Salamandre.


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