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Cela se passe en Haute Kabylie
Faute de plage, on se rue sur les cours d'eau
Publié dans Info Soir le 26 - 07 - 2009

Féerie n De l'eau douce, provenant directement du célèbre pic Lalla Khedidja, coulant à flots entre deux grands blocs rocheux et formant une rivière calme et régulière.
Il est 14h. La chaleur est suffocante et incommode les plus résistants. Les rayons ardents du soleil donnent l'impression que le sol est au-dessus d'une fournaise. «Il fait très chaud. La température frôlera aujourd'hui les 42 degrés», rappelle à chaque fois le chauffeur trop verbeux pour ne pas prêter attention à l'état lamentable de son véhicule qui peine à se déplacer. Faute de climatisation, l'atmosphère est intenable à l'intérieur du véhicule et le ronronnement du moteur rend le voyage encore plus désagréable.
Une heure après, on arrive aux Ouadhias, à une trentaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. L'endroit est désert et les passants sont rares en ce début d'après-midi de juin.
Les gens se réfugient à l'intérieur des cafés pour échapper à cette incroyable canicule. Aït El-Kaïd, le lieu où nous devons nous rendre, ne figure sur aucun panneau signalétique. «Le village est à six kilomètres d'ici», dit un garçon de café tout en demandant à son ami de nous montrer le chemin à suivre. Après la courte pause dans ce café bondé de monde, nous reprenons la route. La voie, libre et sinueuse, monte et descend au fur et à mesure que l'on s'approche de l'imposante chaîne du Djurdjura. Chemin faisant, la température devient de plus en plus clémente et on sent cette douce brise propre aux altitudes.
Dix minutes se sont écoulées depuis qu'on a quitté le centre-ville. Enfin, nous arrivons aux portes d'Aït El-Kaïd, le village traditionnel classé patrimoine national. Précisément au lieu-dit Tamda Oussarghi. Le chauffeur a du mal à trouver un espace où garer tellement parmi une file de véhicules stationnés sur une longueur de deux cents mètres. L'endroit est mythique.
De l'eau douce, provenant directement du célèbre pic Lalla Khedidja, coulant à flots entre deux grands blocs rocheux et forme un cours d'eau régulier qui se jette dans l'oued longeant la route de Takhoukht et alimentant le grand barrage de Taksebt. Nous sommes à plus de soixante-dix kilomètres au sud du littoral de Tizi Ouzou.
Cette longue distance qui sépare cette localité de la mer a contribué à l'affluence des visiteurs à Tamda Oussarghi. Le pont traversant le cours d'eau est une tribune pour les hôtes voulant admirer ce spectacle naturel.
Il fait face à une mare dont la profondeur ne dépasse pas un mètre. «Pour retenir un peu cette eau et afin de former une espèce de bassin suffisant pour effectuer une plongée, les villageois ont construit une petite digue», affirme un sexagénaire qui a pris l'habitude de venir ici en compagnie de ses amis pour se reposer et profiter de l'air frais.
Rencontré par hasard dans cet extraordinaire point d'eau situé entre deux groupements d'habitations, un élu à l'APC d'Agouni Gueghrane dont dépend le village, nous livre son impression sur cette mare. «Depuis que j'étais enfant, je viens ici pour me reposer et fuir la chaleur de l'été», se souvient Ahmed Yazid qui ajoute : «Aujourd'hui, à quarante-trois ans, je me rends encore, ici, à chaque fois que mon emploi du temps me le permet. C'est un endroit où j'ai grandi et appris à nager».


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