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La peau des uns et les pots-de-vin des autres
Publié dans Info Soir le 10 - 02 - 2010

Vengeance n Dans certaines circonstances, le non-versement des pots-de-vin promis peut tourner au drame.
Parce que le secteur privé est puissant et qu'il a le bras très long, les tentations de corruption en France et aux Etats-Unis sont d'autant plus grandes que des multinationales ont intégré dans leur budget un chapitre spécialement consacré aux pots-de-vin.
Pour obtenir un marché, une entreprise sous ces climats est obligée de passer par ce qu'on appelle le dessous de table. Même si elle s'en défend.
C'est une pratique courante et même tolérée dans certains milieux qui en font un usage abusif et systématique. En général, ce pactole versé à un intermédiaire ne dépasse jamais les 10% de l'enveloppe du marché.
Qui en profite ?
Beaucoup de gens, cela va du P-dg au directeur des contrats et aux responsables des adjudications qui couvrent l'opération par un certain nombre de subterfuges qui lui donnent un caractère légal, inattaquable et au-dessus de tout soupçon. Cela atteint parfois des personnalités politiques de premier plan que le scandale financier éclabousse curieusement après leur fin de mandat.
C'est la preuve que personne n'était dupe des magouilles des uns et des autres.
Le maire de Nice, M. Medecin, n'a échappé à la justice de son pays qu'en trouvant refuge dans un pays d'Amérique latine avec lequel la France n'avait pas signé de convention d'extradition. Charles Pasqua, l'ancien ministre de l'intérieur du gouvernement Balladur a été mis récemment en examen par une juridiction parisienne dans l'affaire des armes vendues à l'Angola.
Le fils de l'ancien Président français Mitterrand a, lui aussi, été convoqué pour la même affaire. L'ancien ministre des affaires étrangères, Roland Dumas, a été inquiété pour avoir accepté des pots-de-vin de la puissante société pétrolière Total. Dans certaines circonstances, le non-versement des pots-de-vin promis peut tourner au drame. Il y a quelques années, une bombe de forte puissance faisait exploser un grand hôtel touristique de Bali. Dans cet attentat, de nombreux ingénieurs français perdront leur vie et d'autres seront grièvement blessés. Les dégâts sont considérables, l'émotion est très vive à Paris. Toute la presse française avait conclu sans hésiter que c'était l'œuvre des terroristes d'El-Qaîda.
Après une enquête approfondie exigée par les familles des victimes et surtout la découverte d'un certain nombre de documents classés «Top secret» l'on s'apercevra avec stupeur que le message de Bali n'était pas l'œuvre de la mouvance islamique, mais d'officiers indonésiens de haut rang qui n'avaient pas perçu leur bakchich.
Dans le contrat de vente de sous-marins, les Français avaient accepté d'arroser ces officiers et de mettre à leur disposition des ingénieurs pour assurer la maintenance de leurs nouveaux bâtiments.
Voyant que leurs pots-de-vin ne venaient pas, les Indonésiens sont passés à l'action en tuant les techniciens qui habitaient l'hôtel.


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