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Lazhari Labter
«Le volontarisme ne peut remplacer une politique»
Publié dans Info Soir le 18 - 03 - 2010

InfoSoir : La chaîne du livre est vaste, l'un de ses maillons faibles est la distribution.
Lazhari Labter : En effet, la chaîne du livre va de l'auteur au lecteur en passant par l'éditeur, l'imprimeur, le distributeur, le diffuseur, le libraire. Il s'agit là de métiers. Il suffit qu'un des maillons arrive à ne pas fonctionner comme il faut pour que l'ensemble soit perturbé. Il se trouve que dans notre pays, hormis les auteurs, tous les maillons connaissent des dysfonctionnements. Sans distribution, point de livres. Malheureusement, ce maillon essentiel à la bonne marche du tout n'existe qu'à l'état embryonnaire. Il reste à construire.
Autrement dit.
Nous ne disposons pas d'une centrale de l'édition gérée d'une manière professionnelle et transparente. N'importe qui s'improvise distributeur sans connaissance et maîtrise du métier. Il y a une véritable «cacophonie» à laquelle il faut mettre un terme en organisant ce métier sur la base d'un cahier des charges et par la formation. Mais cela suppose une politique du livre claire sous-tendue par une philosophie des industries culturelles et une volonté politique des responsables culturels institutionnels visant à les développer. Nous en sommes loin. Il suffit de constater que la loi sur le livre n'est toujours pas de mise et que le Centre national du livre tarde à voir le jour.
Il y a eu dernièrement un colloque sur l'industrie du livre. Que pourrait-on dire sur ce colloque ?
Toute initiative tendant vers le développement du secteur du livre et de l'édition, est la bienvenue. Ce n'est pas le premier et ce ne sera certainement pas le dernier. Rappelez-vous qu'en 2003, des Assises nationales du livre, organisées par le Syndicat professionnel du livre (SPL), en coordination avec le ministère de la Culture, l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda), la Bibliothèque nationale d'Algérie et l'Unesco avaient réuni à Alger, pendant une semaine, l'ensemble des représentants de la chaîne du livre et œuvré sans relâche dans l'objectif d'asseoir les bases d'une politique nationale du livre. Un projet de loi sur le livre et une quarantaine de recommandations dont la dotation de chaque commune d'une bibliothèque et la création d'un Centre national du livre, ont été transmises au ministère de la Culture. Sept ans après, où en est-on ? Pratiquement au même point.
A quoi servent tous ces colloques, séminaires et rencontres, alors que la situation du livre reste problématique ?
Je dirai plutôt à quoi servent tous ces colloques et séminaires et rencontres quand les recommandations ne sont pas prises en charge par les pouvoirs publics et notamment les institutions concernées ? La situation du livre restera problématique tant que le «bricolage» ne sera pas remplacé par une vision claire de l'avenir de l'édition et du livre. Le volontarisme, c'est bien, mais jamais le volontarisme ne remplacera une politique.


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