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Pour une mauvaise note…
Publié dans Info Soir le 23 - 05 - 2010

Réalité n Cette violence que personne n'a pu juguler ou n'est en mesure de le faire, a malheureusement débordé jusque dans les CEM, les écoles primaires et les campus d'université.
Les cas de maîtres qui battent leurs élèves jusqu'à ce que le sang gicle, sont légion et se terminent souvent devant un juge.
Quels que soient les motifs invoqués et les excuses fournies par ces pédagogues comme le stress, la fatigue ou le surmenage ou toute autre raison médicale, rien ne justifie une punition corporelle, du reste punie par la loi.
La réaction des parents est souvent immédiate. C'est soit la maman qui agresse en plein cours l'institutrice qui a battu son fils, soit le père qui boxe dans les règles l'enseignant incriminé, parfois en classe devant ses propres élèves.
Dans les CEM, les choses ne sont pas roses non plus. On nous a signalé, il y a une semaine dans le petit port de Ghazaouet à l'extrême ouest du pays, le cas d'un surveillant général anormalement irascible et devant lequel le directeur d'établissement est tétanisé.
Ce responsable qui n'arrive pas à se maîtriser, a passé à tabac un élève au lendemain de la rentrée scolaire.
Certains élèves ne sont pas des saints non plus. Dans un grand lycée d'Oran, un élève a carrément donné une fessée à son professeur pour une mauvaise note mentionnée dans son bulletin.
A l'extérieur de ce même lycée, sur le trottoir même, les règlements de comptes entre élèves venus vider leur contentieux ne se comptent plus.
Dans un autre lycée et toujours dans la même ville, un élève vient récemment de poignarder son camarade en lui portant un coup de couteau entre les omoplates. Sans en arriver obligatoirement aux mains, des surveillants et surveillants généraux mal rasés, mal formés et sans doute sous-payés, traitent les élèves, matin et soir, de tous les noms et ce, quel que soit le motif, brisant en cela tout respect que leur doit l'élève. Il est arrivé que des pères de famille voyant leur progéniture injuriée, ruent dans les brancards et tabassent carrément l'enseignant dans les couloirs. Nous avons assisté à des scènes épiques d'un père furieux qui insultait tout le monde : professeurs, maîtres, surveillants et secrétaire sans que personne dans l'établissement bronche ni murmure et pour cause : l'administration a radié injustement son fils des effectifs scolaires alors qu'il était malade et alité avec comme preuve des radios et un certificat de son séjour à l'hôpital.
L'université n'est pas mieux lotie à l'évidence, on se crêpe le chignon régulièrement entre étudiants dans les campus pour n'importe quel problème, la mixité entre autres, la célébration par les uns de la nouvelle année et pas par les autres, une manifestation artistique organisée par les uns et non reconnue par les autres.
Mais le sommet de cette violence physique a été atteint l'année dernière à l'université de Mostaganem lorsqu'un étudiant a tué son professeur dans son propre laboratoire. Pour une mauvaise note là aussi.
I. Z.


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