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Théâtre
«Fawdha» ou le drame au féminin
Publié dans Info Soir le 06 - 10 - 2010

Représentation n La générale de Fawdha, mise en scène par Ahmed Lagoun, a été donnée, hier, au TNA.
Produite par le TNA, cette pièce, adaptée par Samir Satouf du texte de l'écrivain syrien Abd El-Moun'âïm Amaïri, raconte la condition et le destin tragique de quatre femmes, toutes réunies par la même fatalité, celle de l'exclusion et du reniement, de la peur et de l'absence.
Toutes les quatre ont quitté leurs villages natals respectifs pour aller vivre, se réfugier dans une grande ville, là où personne ne peut les retrouver : chacune a fui les siens pour aller, par crainte ou par honte ou par désespoir, s'y cacher et y vivre.
Parce que l'une a commis le péché de la chair en tombant enceinte, l'autre a perdu celui qu'elle aimait, la veille de leur mariage, l'autre encore parce qu'elle a perdu ses cheveux, et la dernière parce qu'elle se sent seule, car elle a perdu celui qu'elle aime : son père.
Toutes sont réunies dans un même lieu, et dans cet espace partagé, elles se racontent : chacune raconte son histoire, son destin, son malheur, parfois en larmes, parfois avec le rire. Mais toutes sont profondément touchées, blessées, à la limite du désarroi et de la meurtrissure.
La pièce ne se déroule pas en suivant le modèle classique, celui du dialogue : chacune entre dans un monologue ouvert, comme si elle se parlait. Et dans ce soliloque éclaté, toute la condition de la femme se déroule dans un élan tragédien saisissant. Cette réalité sombre, amère et pathétique, dévoilée avec autant de profondeur que de réalisme laisse le public interdit, tant la charge dramatique est forte et osée. Elle interpelle sa conscience. Ainsi, la pièce (elle sera jouée aujourd'hui et demain) aborde la condition de la femme. Elle raconte cette femme exclue, trompée, trahie, abandonnée, menacée… Elle représente cet être fragilisé par le diktat que lui impose la société, une société façonnée par la tradition qui, elle, puise sa force dans les tabous et les interdits sociaux.
Le jeu est audacieux : il lève le voile sur des tabous et interdits longtemps ignorés par la société et refoulés dans son subconscient. C'est une pièce à trait psychologique.
A noter que le drame de la femme sera revisité par de talentueuses comédiennes : Mounira Roubhi Fissa, Samia Meziane, Adila Bendimerad et Nadia Talbi.
Femme de théâtre, ayant marqué de son empreinte le 4e art algérien, Nadia Talbi renoue avec les planches, après sept ans d'absence, sa dernière apparition remonte à Constantine dans la pièce El Boughi de Hassan Boubrioua.
InfoSoir : Qu'est-ce qui vous a motivée à revenir sur scène ?
Nadia Talbi : c'est toujours l'amour du théâtre. Un amour inaltérable. Le temps passe, et cette passion pour les planches demeure. C'est quelque chose en nous, nous les artistes, dont on ne peut se défaire.
Comment avez-vous joué votre personnage ?
C'est toujours avec le même sentiment, celui de la joie. Rien n'a changé avec toutes ces années où je ne suis pas montée sur scène. L'ambiance est la même. Les planches sont pareilles. Et le comédien toujours avec ce sentiment mêlé de trac et de joie.
Que pensez-vous de la pièce ?
La pièce est magnifique. Elle est originale. D'autant plus qu'elle aborde la condition de la femme. C'est une pièce à laquelle je m'identifie en tant que femme. Je la trouve émouvante, forte et audacieuse parce qu'elle parle de tabous et d'interdits sociaux.
Vous jouez aux côtés de jeunes comédiennes. Qu'en pensez-vous ?
En effet, je représente l'ancienne génération et celles qui partagent avec moi la scène sont de la nouvelle. Mon sentiment est qu'elles jouent bien et elles ont du talent, de grandes potentialités d'interprétation. Elles ont un avenir prometteur. Il reste seulement à les encourager et à leur offrir toutes les conditions et les chances favorables à leur épanouissement sur les planches.


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