Annonce n Un nouveau siège de la mission médicale algérienne devra voir le jour très prochainement aux Lieux Saints. Cette antenne aura pour mission de veiller sur la bonne santé de nos hadjis. Dotée de 20 lits, d'une pharmacie et de 7 ambulances, cette structure devra permettre aux membres de la mission médicale de travailler dans de bonnes conditions. Une délégation du secteur de la Santé se déplacera très bientôt en Arabie saoudite pour inspecter ce nouveau siège et la préparation des équipements médicaux, apprend-on auprès du directeur général de l'Office national du hadj et de la Omra. Cheikh Barbera qui s'exprimait jeudi dernier à l'occasion de l'ouverture des travaux du séminaire destiné à la mission du hadj 2010, a appelé «tous les médecins y compris les privés à s'intégrer dans cette mission nationale pour le bon déroulement de l'opération». Ils sont pas moins de 120 médecins et auxiliaires médicaux à participer à cette prochaine mission médicale chargée de l'encadrement de la saison du hadj 2010. Ils ont été choisis, selon le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière présents à cette occasion, sur la base de «critères précis», à savoir l'expérience en matière d'encadrement des hadjis et la compétence. Il rappelle que les «postulants au hadj ont été soumis à des examens médicaux minutieux». De son côté, le ministre de la Santé et de la Population, Ould Abbas, a indiqué en marge de ce séminaire que «9 tonnes de médicaments ont été mobilisés pour garantir la couverture sanitaire pour tous les hadjis algériens», ajoutant que «plus de 400 types de médicaments concernant 17 spécialités médicales seront envoyés» dans ce cadre. Les médicaments qui seront envoyés avant la fin du mois d'octobre aux Lieux Saints, ont été répartis selon les régions. 155 types pour La Mecque, 118 pour Médine et 131 pour Djedda, a-t-il précisé. Au regard de la grande pression à laquelle seront confrontés les membres de la mission médicale, soit 500 consultations par jour, ces derniers «devront faire preuve de sagesse et de patience», selon le ministre. «Les médecins auront à faire face à un afflux continu de malades parfois affolés devant être examinés avec célérité», abonde le Pr Ouadhahi. Les maladies chroniques dites inaugurales sont les principales pathologies qui se manifestent chez nos hadjis à leur arrivée aux Lieux Saints. Il s'agit notamment des maladies psychiatriques, du diabète et des affections cardiovasculaires. «Généralement, nos pèlerins sont souvent âgés et veulent accomplir les rites en dépit des conditions très difficiles, à savoir la désorientation, l'émotion, l'analphabétisme, la cohabitation compliquée et le sentiment d'isolement. Le service de santé devient ainsi le refuge de tous les hadjis», poursuit le Pr Ouadhahi.Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs a, par ailleurs, souligné que «les membres de la mission médicale du hadj, au nombre de 700, se complètent». Ils partent pour «représenter l'Algérie même si chacun est chargé d'une mission qui lui a été confiée par le chef de la mission, selon les besoins et les circonstances», a-t-il indiqué. A noter enfin que le nombre de hadjis pour la saison 2010 est de 36 000, alors que le coût de ce rendez-vous si attendu par des milliers d'Algériens a été fixé à 22 millions de centimes pour chaque hadji sans compter le transport.