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Ce qu'il faut savoir
Publié dans Info Soir le 10 - 11 - 2010

Questions n Qu'est ce que la finance islamique, comment fonctionne ce mode de financement, quels sont les différents produits proposés ?
La finance islamique, en accord avec le droit musulman, est basée sur deux principes : l'interdiction de l'intérêt, appelé également usure, et la responsabilité sociale de l'investissement. Elle lie plus étroitement la rentabilité financière d'un investissement avec les résultats du projet concret associé. L'islam interdit les transactions faisant recours à l'intérêt (ribâ), à la spéculation (gharar) ou au hasard (maysir).
La différence entre la finance islamique et la finance traditionnelle c'est que la première répond strictement aux cinq critères, à savoir l'interdiction de l'intérêt, pas d'incertitude, pas de financement de certains secteurs jugés illicites, comme l'alcool, le principe qui stipule que toute transaction doit être sous-tendue par un actif tangible et, enfin, celui du partage des profits et des pertes entre les participants à une transaction financière. Pour rester dans la légalité islamique, les banques islamiques et les filiales islamiques des banques conventionnelles ont développé des mécanismes juridico-financiers. Ces derniers se fondent sur des concepts nommés «moudaraba», «mousharaka», «mourabaha», «ijara».
Avec la «moudaraba», un promoteur peut mener un projet grâce à des fonds avancés par des apporteurs de capitaux dont la clé de répartition des gains et des pertes est fixée dans le contrat. Les apporteurs de capitaux supportent entièrement les pertes, les promoteurs ne perdant que le fruit de leur travail. Pour la banque islamique de développement, ceci est une forme de «partenariat où une partie apporte les fonds et l'autre (moudarib) l'expérience et la gestion. Le bénéfice réalisé est partagé entre les deux partenaires sur une base convenue d'avance, mais les pertes en capital sont assumées par le seul bailleur de fonds».
Les partenaires (entrepreneurs, banquiers, etc.) contribuent aussi bien au capital qu'à la gestion des projets. Concernant la «mousharaka», les partenaires apportent les fonds, mais seulement l'un d'eux dispose de la charge de la gestion du projet.
La «mousharaka mutanaquissa» a été également développée par certains banquiers. Elle consiste à participer au financement de l'acquisition notamment d'un bien immeuble (d'habitation). Une grande partie des fonds (90%) est apportée par la banque et le reste (10%) par le particulier. La «mourabaha» est un «contrat de vente, entre un vendeur et un acheteur, par lequel ce dernier achète les biens requis par un acheteur et les lui revend à un prix majoré. Les bénéfices et la période de remboursement sont précisés dans un contrat initial. Un autre concept de la finance islamique qui est «l'ijara», est un mode de financement à moyen terme par lequel la banque achète des machines et des équipements puis en transfère l'usufruit au bénéficiaire pour une période durant laquelle elle conserve le titre de propriété de ces biens. Le «sukuk» est l'équivalent islamique d'une obligation où l'intérêt devient un profit prévu à l'avance à risque quasi nul. Cette forme d'obligation est particulièrement utilisée pour les financements immobiliers.


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