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Histoires vraies
Flash-back (2re partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 12 - 2010

Résumé de la 1re partie n Le Dr Esteban allonge le malade –
en état de choc – sur la banquette arrière de son véhicule et prend la direction de l'hôpital...
Docteur, ce type est soupçonné d'assassinat. On l'a identifié quand vous l'avez trouvé, il avait disparu d'un camp de vacances sur la plage. Il s'appelle José Iberraz, vingt-sept ans, il occupait un bungalow dans ce camp, avec sa femme et sa belle-sœur. On les a trouvées mortes toutes les deux, dans la matinée du 13 août. L'une étranglée, l'autre, on ne sait pas très bien, empoisonnement ou quelque chose d'approchant, peut-être une morsure de vipère. J'attends l'autopsie. Pour l'épouse, il peut s'agir d'un accident, mais pour la belle-sœur aucun doute, elle a été étranglée, et sûrement par lui. Où sont les vêtements qu'il portait ?»
Une infirmière montre au policier le léger paquet poussiéreux, rangé dans l'armoire de la chambre.
«Vous avez un sachet en plastique ? Je dois emporter ça au labo. La femme étranglée tenait dans ses mains des morceaux d'étoffe blanche. Elle a déchiré les vêtements de l'assassin en se débattant.»
Le docteur Esteban confirme l'hypothèse du policier.
«Quand je l'ai ramassé sur la route, sa chemise était déchirée par endroits, le short aussi.
— C'est bien ce que je pensais. Je vais vous envoyer un spécialiste pour examiner ses mains. La victime a des éraflures au cou et aux épaules. On devrait retrouver des traces sous les ongles. Dès qu'il pourra parler, prévenez-moi. Encore une histoire de fou.»
Rapidement, la culpabilité de José Iberraz est établie, au moins en ce qui concerne la jeune femme étranglée : Martina, vingt-cinq ans, belle-sœur de José. Martina et sa sœur Laura, son aînée d'un an, passaient leurs vacances d'été, depuis le 2 août 1976, en compagnie de leur beau-frère et mari. Martina, la cadette, veuve depuis deux ans, était la plus jolie. Au camp plus d'un homme avait remarqué la silhouette superbe et les maillots suggestifs qu'elle portait avec insolence. L'épouse, plus fine, plus fragile, plus discrète, passait, au contraire de sa sœur, inaperçue. Les voisins immédiats du bungalow ont donné leur impression à la police :
«Nous, on croyait que sa femme c'était l'autre. Ils se baignaient toujours ensemble, enfin ils avaient l'air d'être intimes... Mais on n'en sait pas plus, ces trois-là ne se mélangeaient pas aux groupes, ils ne venaient pas aux soirées, ils vivaient entre eux. Dans la nuit, on n'a rien entendu de spécial, tout le monde dansait sur la plage, eux, ils étaient restés dans leur bungalow. C'est le garçon de cabine qui les a trouvées toutes les deux vers onze heures du matin.»
Laura, l'épouse, était morte depuis plus longtemps que sa sœur. L'autopsie révèle une dose importante de barbituriques et d'alcool. Mais la cause du décès est plus étrange : morsure de vipère aspic.
Le reptile assassin a disparu, mais il est évident qu'il a commis son forfait alors que Laura dormait dans son lit, assommée par les somnifères et incapable de réagir, où se trouvaient sa sœur et son mari pendant ce temps ? Le lit de Martina n'a pas été dérangé, draps intacts. Martina a été étranglée au milieu de la nuit, son corps est resté sur le sol du bungalow, à deux mètres de celui de sa sœur. Pour compliquer le mystère, le médecin légiste précise que des rapports sexuels ont précédé la mort.
L'histoire sent le soufre. José Iberraz était donc l'amant de sa belle-sœur mais pourquoi l'a-t-il étranglée ? Qui a placé une vipère dans le lit de l'épouse après lui avoir fait boire, à son insu, un mélange d'alcool et de somnifères ? (à suivre...)


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