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Histoire vraie
Flash-back (3e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 03 - 2007

Résumé de la 2e partie n Tous les indices convergent vers le seul coupable : José Iberraz. Les témoins le décrivent comme étant une personne normale....
L'histoire sent le soufre. José Iberraz était donc l'amant de sa belle-sœur, mais pourquoi l'a-t-il étranglée ? Qui a placé une vipère dans le lit de l'épouse après lui avoir fait boire, à son insu, un mélange d'alcool et de somnifères ?
Il n'y a pas de vipère, sur cette plage. Elle vient d'ailleurs. La preuve : elle a été transportée dans une sorte de bocal de plastique au couvercle troué et dissimulé dans un sac de plage. Le tout a été retrouvé dans la salle de douches du bungalow. Double meurtre, donc, avec un seul assassin en vue dans l'histoire : le mari, José Iberraz. Sauf... sauf que cette histoire n'est pas vraiment son histoire, bien qu'il soit le seuil à pouvoir la raconter, dès qu'il le pourra ou le voudra.
Le cinquième jour de son hospitalisation, il regarde toujours le plafond fixement, les infirmières fixement, ses mains, parfois, fixement. Puis les tranquillisants font peu à peu leur effet, le regard change, le corps prostré se détend. Il s'agite et prononce les premiers mots depuis une semaine devant le docteur Esteban :
«Je suis fichu... elle a fichu ma vie en l'air... Fichu... tout est fichu... Garce ! La garce !...»
Le docteur Esteban attire l'infirmière à l'écart et chuchote :
«Appelez le lieutenant de police, son numéro est sur mon bureau... Dépêchez-vous...»
Puis il s'assoit près du malade. Le dialogue est tout d'abord décousu. Le médecin parlant médecine, et le malade monologuant sur la réalité retrouvée.
Le docteur demande :
«Comment vous sentez-vous ? Maux de tête ? Ne vous agitez pas, vous parlerez plus tard. Levez la main, bougez les doigts, regardez-moi, vertige ?»
Et l'autre n'écoute pas, il parle sur un ton monocorde :
«Tout... elle a tout combiné... depuis toujours... l'accident de voiture... tu parles... elle l'a tué, oui... Quel imbécile... J'ai tout avalé...»
Suit un chapelet d'insultes, qualifiant une femme de tous les adjectifs possibles. En clair et poliment traduit, cette femme-là est une sorte de sorcière diabolique, prostituée, menteuse, meurtrière, une vermine.
«De qui parlez-vous ?
— Martina... Martina, ma jolie belle-sœur, la bombe sexuelle, l'amour de ma vie. Je sais, maintenant, j'ai tout compris, ça m'est venu d'un coup. Elle a tout préparé, elle menait sa saleté d'existence, sans rien me dire, et moi je marchais, je marchais...
— Calmez-vous. Je dois vous prévenir que vous faites l'objet d'une enquête de police. Je ne suis pas là pour vous interroger, moi, je suis médecin, je vous ai trouvé sur la route, malade, choqué. Je ne permettrai à la police de vous parler que si vous vous sentez bien, si vous êtes lucide. Laissez-moi vous examiner.
— J'ai dormi, hein ? Je sens que j'ai dû dormir longtemps, mais ça va maintenant. Maintenant, je vois clair. Je vois tout. Ecoutez-moi, ça m'étouffe, vous voulez bien m'écouter ? Quand on a compris c'est tout simple.


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