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Manque de médicaments, de chimiothérapie, de radiothérapie…
Le SOS des cancéreux
Publié dans Info Soir le 24 - 04 - 2011

Contraste n Les discours n'ont pas manqué ces dernières années concernant l'amélioration des conditions de prise en charge des cancéreux, mais ces derniers continuent de vivre le calvaire.
La présidente de l'association El Amel d'aide aux cancéreux dénonce le bricolage et appelle à une prise en charge sérieuse des patients. «Cela fait plusieurs années qu'on parle de 57 centres, mais rien de concret n'a été réalisé sur le terrain. Les discours des responsables ne sont que des chansons qui se répètent, alors que les malades continuent de souffrir et de mourir lentement», a déploré hier Hamida Kettab, lors d'une rencontre au forum d'El Moudjahid.
Les quatre centres qui devaient être réceptionnés en mars dernier dans les wilayas de Sétif, Annaba, Tizi Ouzou et Batna ont accusé un énorme retard dans la réalisation. «Les malades doivent patienter longtemps pour voir ces centres entrer en activité, au vu du rythme de l'avancement des travaux», a-t-elle regretté. A Ouargla, un centre anticancéreux fonctionne avec un seul manipulateur. «Les responsables de ce centre ne trouvent pas mieux que de renvoyer les cancéreux. Et bien évidemment, le service est assuré, la nuit, pour des malades bien épaulés. C'est de la pure ségrégation.» Mme Kettab affirme que ce «comportement indigne est aussi signalé dans plusieurs centres de soins à Bel Abbes, Oran, Blida et Constantine».
Le nombre de cancéreux qui attendent des soins par radiothérapie est estimé, selon elle, à 28 000 malades. «Une grande partie de ces malades risque de mourir car il n'y a pas de prise en charge sérieuse : manque de médicaments, manque de matériel et aussi l'incapacité des centres à satisfaire la demande», explique-t-elle. Concernant la rupture des stocks des médicaments anticancéreux, la présidente de l'association El Amel estime que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) est la seule responsable de cette situation préjudiciable. «La PCH ne fait pas ses commandes à temps.
On attend jusqu'à ce qu'il ne reste que de petites quantités pour faire une commande pour couvrir la demande d'une période maximale de deux mois.
Et la commande est faite à la dernière minute, alors que les laboratoires ont aussi besoin de temps pour fabriquer la quantité commandée.
Entre-temps, les cancéreux meurent à petit feu, mais aucun responsable de la PCH, ni du ministère de la Santé n'a été sanctionné !», s'étonne-t-elle. A cause du manque de médicaments, les médecins se trouvent dans l'obligation de demander aux cancéreux d'aller les chercher dans les pharmacies. «On délivre des ordonnances aux malades pour aller chercher des médicaments destinés exclusivement à l'utilisation hospitalière.
Les malades ayant des connaissances se débrouillent et les autres attendent de mourir», déplore encore Mme Kettab. Deux centres privés de radiothérapie à Blida et à la clinique El-Azhar, à Dély Ibrahim (Alger) entreront en activité d'ici à juillet prochain. Mais les soins coûteront cher aux cancéreux. «Une séance de radiothérapie reviendra à 15 000 DA. Il faut que la Casnos intervienne pour aider les cancéreux, si on veut réellement les sauver», a, par ailleurs, appelé l'intervenante.
Une mort lente
Le manque flagrant de moyens de radiothérapie contraint les malades à attendre longtemps, alors qu'il faut absolument respecter la durée entre les séances de soins. «Quand un cancéreux attend plus de quatre mois pour faire une autre séance de radiothérapie, ça veut simplement dire qu'il a tout le temps de mourir. Car durant cette période, les poisons injectés dans son corps auront aggravé son état. La plupart des cancéreux souffrent de cela», a déploré Mme Kettab. La fermeture prochaine du centre anti-cancer de Constantine pour travaux compliquera davantage la situation. La pression augmentera sur les autres centres et le calvaire des cancéreux aussi. La prise en charge d'un cancéreux par radiothérapie coûte à l'Etat environ 60 millions de centimes. Et si les délais ne sont pas respectés, «c'est de l'argent jeté par les fenêtres», souligne encore Mme Ketab.


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