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Suspense
La mystérieuse affaire de Styles (58e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 07 - 2011

Résumé de la 57e partie n Alfred Inglethorp nie s'être querellé avec son épouse le soir du crime...
J'étais absent de la maison pendant tout l'après-midi.
— Avez-vous quelqu'un qui puisse le prouver ?
— Vous avez ma parole ! répliqua Inglethorp avec hauteur.
Le coroner négligea de relever cette réponse.
— Nous avons deux témoins qui peuvent jurer avoir entendu votre querelle avec Mrs Inglethorp.
— Ces témoins se sont trompés.
J'étais très intrigué. L'homme parlait avec une si tranquille assurance que j'étais dérouté. Je regardai Poirot, dont le visage reflétait une surexcitation que je ne pouvais comprendre. Etait-il enfin convaincu de la culpabilité d'Alfred Inglethorp ?
— Monsieur Inglethorp, dit le coroner, vous avez entendu répéter ici les dernières paroles de votre femme mourante. Pouvez-vous les expliquer d'une manière quelconque ?
— Certainement.
— Vraiment ?
— Cela me paraît fort simple. La chambre était mal éclairée. Le docteur Bauerstein est de ma taille et de ma corpulence, et porte une barbe comme moi. Dans la faible lumière et en proie comme elle l'était à d'atroces souffrances, ma pauvre femme l'a pris pour moi.
— Ah ! murmura Poirot à part lui. Ça c'est une idée !
- Vous croyez que c'est vrai ? murmurai-je.
— Je ne dis pas cela, mais c'est une supposition ingénieuse.
Inglethorp reprit :
— Vous avez interprété les dernières paroles de ma femme comme une accusation, alors qu'elles étaient, au contraire, une supplication.
Le coroner réfléchit un instant, puis il dit :
— Je crois, monsieur lnglethorp, que ce soir-là vous avez vous-même versé le café et l'avez porte à votre femme ?
— Je l'ai versé, en effet, mais je ne le lui ai pas porté. J'allais le faire, mais on me prévint qu'un ami était à la porte. Je posai donc la tasse sur la table du hall, et, lorsque je suis revenu, quelques instants plus tard, elle avait disparu.
Cette déclaration pouvait être vraie ou fausse, mais elle ne me semblait guère améliorer la situation de Mr Inglethorp. En tout cas, il avait eu amplement le temps d'introduire le poison dans le café. A ce moment, Poirot me donna un petit coup de coude et me désigna deux hommes assis ensemble près de la porte. L'un était petit, brun, rusé, au visage de fouine ; l'autre était grand et blond.
J'interrogeai Poirot du regard. Il colla ses lèvres contre mon oreille et souffla :
— C'est le détective inspecteur James Japp, de Scotland Yard, le célèbre Jimmy Japp. L'autre est également de Scotland Yard. Ça va barder, mon ami.
Je fixai les deux hommes. Ni l'un ni l'autre n'avaient rien du policier. (A suivre...)


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