Challenge†- Le diabÈtique a besoin de plus de considÈration, díÈgards, díorientation, de conseils sur sa vie quotidienne. Il a besoin aussi díune Èducation thÈrapeutique qui puisse lui permettre de combattre ce sentiment díÍtre un vaincu, un condamnÈ. MÍme síils se contredisent, selon la source dont ils Èmanent, les chiffres sur la propagation de la maladie chez nous sont effarants. Pour une meilleure prise en charge de cette pathologie, un programme a ÈtÈ mis au point en juillet dernier et validÈ par le ministËre de la SantÈ. Ce programme repose sur le rÙle de líÈducation thÈrapeutique dans la prise en charge du diabËte, qui ´permet díaccompagner le diabÈtique et de le rendre responsable et plus autonome. LíÈducation thÈrapeutique doit Ítre obligatoire afin de rÈduire les complications de cette maladie, qui sont souvent gravesª, a soulignÈ le professeur Boudiba, chef de service ‡ líhÙpital Mustapha-Pacha. Et díinsister sur líÈducation de santÈ qui concerne toute la population pour une meilleure prÈvention de cette maladie. Le prÈsident de la FÈdÈration des diabÈtiques, M. Bouceta, dans une entrevue ‡ InfoSoir, a affirmÈ que son organisation est engagÈe dans ce processus díÈducation thÈrapeutique qui est un moyen efficace pour mieux gÈrer la maladie. Les diabÈtiques sont prÍts ‡ se soumettre ‡ toutes les recommandations de leur mÈdecin pour une meilleure prise en charge de leur maladie. ´Notre message essentiel est basÈ sur quatre recommandations qui sont : líobservance, le rÈgime alimentaire, líactivitÈ physique et líautosurveillanceª, a-t-il ÈnumÈrÈ, avant de rappeler que les malades ont Ègalement besoin díune couverture sociale pour la prise en charge totale des soins. Il a signalÈ que ´30% des 3 millions de diabÈtiques ne sont pas assurÈs sociaux et 25% díentre eux sont insulino-dÈpendantsª. Le programme díÈducation thÈrapeutique est unique en son genre. Il est lancÈ pour la premiËre fois en AlgÈrie aprËs líavoir ÈtÈ dans 100 pays. M. Trichard, directeur des laboratoires Lilly qui ont lancÈ ce programme, explique quíil síagit, ´díun outil pÈdagogique dÈveloppÈ pour les professionnels de santÈ ‡ líattention des patients diabÈtiques. Il a pour objectif díaider les professionnels de santÈ ‡ mieux impliquer leurs patients dans la gestion de leur diabËte et rÈunir des groupes de patients diabÈtiques pour une session de discussion sur leur maladie autour de leur soignantª. M. Trichard a prÈcisÈ que 25 journÈes rÈgionales seront organisÈes par les associations locales díaide aux diabÈtiques qui permettront ‡ plus de 6 000 patients de bÈnÈficier de líactivitÈ de sensibilisation et díÈducation par líoutil ´carte de conversation sur le diabËteª pendant tout le mois de novembre et plus de 1 200 patients ont dÈj‡ bÈnÈficiÈ du programme depuis juillet 2011. Le confÈrencier estime que pour relever le dÈfi du diabËte, il faut plus que des mÈdicaments.
