Résumé de la 4e partie - On ne reconnaît plus l'ancien bossu : il a perdu sa bosse et il est tout droit. Les femmes, qui l'ont autrefois méprisé, le trouvent plaisant. Le bossu – le deuxième au comportement désagréable et qui possède une boutique mitoyenne avec celle de l'ancien bossu – a, lui aussi, entendu parler du miracle. Il attend que la foule ait quitté la boutique de son voisin, pour se rendre chez lui. — Hé, mon ami, lui dit-il, les gens n'arrêtent pas de parler de toi ! L'ancien bossu se met devant lui. L'autre fait semblant de ne pas voir les transformations subies par son voisin. — Voyons, que t'arrive-t-il ? L'homme sourit : — Tu ne remarques rien ? — Non, je ne vois rien de changé en toi ! L'homme tourne devant lui : — Vraiment, tu ne remarques rien ? — Non ! L'homme se fâche : — Voyons, tu es aveugle à ce point ? — Dis-moi, toi, ce qui t'arrive ! L'homme lève les bras au ciel : — Je ne suis plus bossu ! Il montre son dos, fait des pirouettes : — Je ne suis plus bossu ! Je ne suis plus bossu ! Le bossu fronce les sourcils : — Ah, bon… — C'est tout ce que tu trouves à dire ? — Je ne l'avais pas remarqué ! Il se renfrogne encore plus, puis il éclate : — Ah, tu étais bossu comme moi, on nous méprisait tous les deux, et puis voilà que toi, tu as perdu ta bosse… Il se lève et menace son voisin : — Ce que tu as fait n'est pas juste ! L'ancien bossu est consterné par ce comportement : — Je ne t'ai rien fait ! Pourquoi m'en veux-tu ? — C'est ta faute, c'est ta faute… — Voyons, mon ami… Il veut lui prendre la main, il le repousse. — Je ne suis pas ton ami… — Voyons, je pourrais t'aider… Mais l'autre le repousse encore. — Je ne veux pas de ton aide ! Et il s'en va. (A suivre...)