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Une ville, une histoire
La baraka de Sidi Ali Moussa (3e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 04 - 2004

Résumé de la 2e partie Arezki ne croit pas à la bénédiction des saints mais il accompagne quand même sa mère et sa tante au mausolée de Sidi Ali Moussa, à Maâtkas.
La ziara finie, Arezki, sa mère et sa tante sortent du mausolée.
? Ah, il fait meilleur ici, dit Arezki. A l'intérieur, on étouffait.
? Il y a toujours beaucoup de visiteurs, dit Baya.
? Sidi Ali Moussa est très sollicité, dit Djazia.
Arezki aperçoit une vieille femme, assise à même le sol, tenant une canne entre les jambes.
? Approchez, approchez, gens de bien, si vous voulez écouter l'histoire de Sidi Ali Moussa... Baya se retourne vers son fils.
? Tu veux écouter l'histoire du saint ?
? Pourquoi pas, dit Arezki, si c'est gratuit.
? Tu donneras juste une pièce à la vieille, cela fait partie du rituel.
Le jeune homme suit sa mère et sa tante.
Un petit groupe s'est déjà formé autour de la vieille.
? Ecoutez l'histoire du saint homme Ali U Moussa !
Arezki doit reconnaître que la vieille femme a une voix captivante. Quand il était petit, il aimait qu'on lui raconte des histoires? C'est pour lui l'occasion de renouer avec son enfance.
La vieille s'éclaircit la voix puis commence son histoire :
? Sidi Ali U Moussa a vécu, il y a de cela longtemps. Il était originaire d'Akal Aberkane et appartenait à une famille pauvre. Il avait perdu son père très tôt, et jeune encore, il devait travailler chez les riches villageois pour vivre. Il trimait du matin au soir pour un salaire de misère, mais le jeune garçon ne protestait pas et prenait ce qu'on lui donnait. Il déjeunait d'un morceau de galette et d'une poignée de figues sèches que sa mère lui donnait avant son départ pour les champs et, le soir, en rentrant, il devait se contenter d'un couscous d'orge arrosé d'huile... Quand il n'y avait rien, à la maison, il se mettait au lit sans rien manger. Mais ce jour-là, il y avait un sacrifice au village, une timechret. Les riches avaient cotisé et on avait acheté un b?uf qu'on avait égorgé et qu'on a distribué à tous les villageois. La coutume voulait que les parts soient égales et que personne ne soit lésé dans le partage. Mais voilà que les personnes chargées de distribuer la viande oublient la famille d?Ali. Le jeune garçon ne le savait pas et, croyant avoir sa part de viande, il avait passé la journée à penser au bon couscous que sa mère allait préparer. Le travail fini, il rentre chez lui. «Mère, dit-il, qu'y a-t-il à manger ?
? Il y a, dit la mère, ce que tu manges tous les soirs !
? Comment, demande Ali étonné, nous n'avons pas reçu notre part de timechret ?
? Hélas, dit la mère, on nous a oubliés !»
Elle se met à pleurer. Sidi Ali U Moussa, très déçu, se met, lui aussi à pleurer. (à suivre...)


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