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Le stratagème de Washington
Publié dans Info Soir le 30 - 06 - 2003

"Paradoxe" Les relations entre les États-Unis et l?Irak ont pris un certain essor en 1984, quand l?administration Reagan à décide de normaliser ses relations avec Baghdad. Les liens avaient été rompus entre les deux pays à la suite de la prise de pouvoir par le parti Baâs, en 1968. Dans les années 80, Washington à estime que l?Irak constituait un rempart contre l?islamisme. Il est engagé dans une guerre contre son voisin iranien. L?Irak fut donc, pour cette raison, rayé de la liste des pays soutenant le terrorisme.
Les États-Unis apportent à cette époque un soutien actif à L?Irak.Le New York Times a d?ailleurs confirmé dans son édition du 18 août 2002 que les officiers américains soutenaient Baghdad en fournissant des détails sur les forces iraniennes.
Alors que l?armée irakienne connaît quelques difficultés, elle utilise des armes chimiques (interdites par la convention de Genève) sans que les conseillers américains s?y opposent. Le conflit entre ces deux pays évolue un peu trop en faveur de l?Irak, Washington commence alors à s?inquiéter et décide de vendre des armes à l?Iran. C?est ce qu?on appellera l?Irangate. Les États-Unis poussent ensuite les Emirats de la région à faire une coûteuse guerre économique à l?Irak. En 1988, la guerre se termine enfin, mais l?Irak est exsangue. C?est une des raisons qui poussera Baghdad à envahir le Koweït deux ans plus tard. Mais en 1989, George Bush père, alors président des États-Unis, signe une directive stipulant que des relations normales avec l?Irak servent les intérêts américains à long terme et favorisent la stabilité dans le Golfe persique. Parallèlement, des entreprises étrangères dont certaines américaines, exportent en Irak des produits pouvant servir à la fabrication d?armes biologiques. Le département d?État américain ne bronche pas.
En juillet 1990, l?ambassadrice des États-Unis, April Glaspie, rencontre Saddam Hussein qui lui explique que l?Irak a chèrement payé, en sang et en argent (40 milliards de dollars US de dette), la protection des Emirats contre l?Iran. Plusieurs observateurs rapportent que
Mme Glaspie a, à cette époque, tenu des propos suggérant que les États-Unis ne souhaitaient pas se mêler des disputes territoriales entre le Koweït et l?Irak. Huit jours après cette rencontre, soit le 2 août, l?Irak envahit le Koweït.
L?ONU décrète immédiatement un embargo commercial et financier contre l?envahisseur et le Koweït occupé. Contrairement à ce qu?avaient laissé entendre les États-Unis, ces derniers condamnent alors l?invasion du Koweït et décrètent des sanctions. L?ONU en vient même à offrir sa médiation, mais cette offre est repoussée par Washington. De son côté l?Irak offre de se retirer du Koweït moyennant le retrait d?Israël des territoires occupés, proposition qui est également refusée par les Américains. Ces tractations diplomatiques ne donnant aucun résultat, les États-Unis, à la tête d?une coalition internationale, attaquent l?Irak, c?est la guerre du Golfe. Environ 100 000 tonnes de bombes sont lâchées sur l?Irak, tuant 200 000 Irakiens. Baghdad, ne pouvant rivaliser contre la force de frappe américaine, se retire du Koweït. Le département d?État américain ne bronche pas.


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