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L'autre face de la pauvreté
Publié dans Info Soir le 29 - 07 - 2012

Définition - Du point de vue philosophique, «mendier c'est demander un don par charité», explique Abdelhak Mekki consultant.
«Beaucoup ont recours à ce geste car ils ont réellement besoin de la charité des autres», ajoute notre économiste et politologue. Pour lui, lorsqu'une société devient «radine ou trop individualiste», la mendicité est perçue comme un moyen de s'enrichir. C'est une réflexion qui «va à l'encontre de l'éthique», selon M. Mekki.
«Il est rare de voir quelqu'un accepter de brader sa dignité et demander l'aumône pour s'enrichir», insiste notre économiste refusant d'adhérer à l'idée selon laquelle les mendiants sont beaucoup plus attirés par le gain facile que poussés par la nécessité.
L'argument de M. Mekki est suffisamment étayé par des chiffres et des réalités du terrain. En effet, en l'absence d'étude précise et fiable sur ce phénomène on ne peut pas affirmer que cette activité est devenu un vrai métier d'autant qu'on a du mal à préciser le nombre de pauvres dans notre pays.
La contradiction entre les chiffres officiels, la position de la société civile, des organisations internationales est telle qu'il est difficile de cerner ce fléau. «Pour les uns le nombre de pauvres en Algérie ne dépasse pas le million d'individus. Pour les autres ils sont près de 20 millions de ménages à rentrer dans cette catégorie», poursuit notre économiste.
Les statistiques du programme de lutte contre la pauvreté font, cependant, état de l'existence de 146 communes pauvres et 46 dans une extrême pauvreté.
«En attendant les résultats de l'enquête diligentée par le ministère du Travail et de la Solidarité, les populations appartenant à ces communes sont dans une situation déplorable», souligne notre interlocuteur qui tient compte des déclarations récentes du directeur général des impôts. «Certains chiffres me paraissent plus plausibles que d'autres. Je parle notamment des dernières statistiques exposées par le DG des impôts qui a évoqué l'existence de trois millions de personnes exonérées d'impôts sur l'IRG», précise M. Mekki.
En termes économiques, «ce sont trois millions de ménages multipliés par le nombre de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit moins de 10 000», a-t-il ajouté.
Le résultat démontre l'ampleur et la complexité de la situation qui ne supporte pas d'être mise sur le dos du gain facile, conclut notre économiste. «Lorsqu'un enfant est soumis à la mendicité ou accompagne le mendiant, la caractéristique la plus répandue aujourd'hui, c'est un malheur en soi», déplore notre consultant pour qui il y a une très grande difficulté d'appréhender l'ampleur de la pauvreté chez nous.


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