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Entretien avec Abdelhak Mekki*
72 sources de conflits en berne
Publié dans Info Soir le 28 - 11 - 2012

InfoSoir : Quelles sont les principales causes de ces éternels conflits armés en Afrique ?
A. Mekki : Les causes sont inhérentes au colonialisme et à la mondialisation. Les pays africains se sont constitués à partir des configurations coloniales. Les peuples se sont ainsi retrouvés divisés en plusieurs ethnies comme cela s'est passé au Burundi et au Rwanda. Cela est même devenu une source de soubassement régulier à des situations conflictuelles. Et puis, les pays africains ont été gouvernés par des dictateurs avec des républiques bananières. La disparition de ces régimes a fait surgir de nouveaux conflits. Je peux donner l'exemple du problème qui oppose le Soudan, le Darfour et l'Ethiopie. Cette question pourrait être à l'origine d'une véritable guerre entre ces trois pays à cause d'un accord britannique sur l'utilisation des eaux du Nil.
Peut-on s'attendre à de nouveaux conflits à court et à moyen termes notamment dans les pays proches de l'Algérie ?
L'Afrique compte aujourd'hui 72 sources de conflits qui peuvent à tout moment exploser. C'est le continent le plus miné au monde. La pression de la mondialisation et du FMI ont davantage perturbé la stabilité déjà fragile de l'Afrique. Les règles imposées par ce Fonds ont d'ailleurs suscité beaucoup de réactions sociales. Quant aux pays proches et voisins de l'Algérie, ils sont très fragiles et risquent de connaître des combats interétatiques concernant les frontières notamment. Il faut savoir qu'au lendemain de l'indépendance des pays africains, l'Organisation de l'union Africaine (OUA) a repris le principe de l'intangibilité des frontières héritée de la colonisation. Le Maroc, par exemple, a adhéré à l'OUA avec des réserves sur ce point précis. On se rappelle tous la Marche verte de 1975. L'Algérie est donc située dans une région à haut risque qui comporte des conflits aussi bien ethniques que religieux qui sont tous les deux sources d'instabilité due à des problèmes de gestion et de gouvernance.
D'autres exemples concrets ?
Ce qui s'est passé en Libye après le renversement de Kadhafi. La Libye est aujourd'hui sujette à d'autres conflits avec le problème des guerres tribales, lequel risque de déstabiliser toute la région.
Certains pointent du doigt l'Occident comme étant à l'origine de cette instabilité. Qu'en pensez-vous ?
Non l'Occident entretenait de bonnes relations avec les régimes totalitaires en place. L'introduction de la bonne gouvernance et l'émergence des mouvements politiques figurent dans la stratégie naturelle de la prise du pouvoir. Le contexte leur est donc moins favorable qu'auparavant.
Les chefs de ces mouvements rebelles sont considérés comme des interlocuteurs non fiables. Un commentaire.
Dans ces conflits interétatiques ou intraétatiques, la difficulté est que ces mouvements de rebelles n'ont pas le même principe pour la gestion du conflit. Et lorsqu'on arrive à un accord il est rarement respecté. D'ailleurs ces accords ne résolvent pas ces guerres dans leur totalité car le sentiment de belligérance est omniprésent. Il ne faut pas oublier non plus que ces mouvements populaires ont besoin de financement d'où leurs relations souvent étroites avec la criminalité. Ils se frottent de manière très organique avec la criminalité d'où la croissance de ce fléau.


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