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Festival international du cinéma d'Alger
Vive émotion à la clôture
Publié dans Info Soir le 15 - 12 - 2012

Projection n Le capital a clôturé, jeudi, la 2e édition du Festival international du cinéma d'Alger, un festival dédié au film engagé.
«Le capital», un film signé Costa Gavras, un cinéaste connu par sa filmographie, pour son engagement et pour avoir porté à l'écran les causes auxquelles il est attaché et qu'il défend, nous plonge dans l'univers opaque et sans âme de la finance internationale. C'est une critique du système de la finance mondiale. Il dénonce les abus, les dérives et les manipulations, souvent arbitraires, d'un système qui est à l'origine de la crise économique que subissent actuellement, d'une manière directe ou indirecte, les pays.
‘Le capital' raconte l'histoire de Marc Tourneuil, un jeune banquier – le personnage est incarné par Gad Elmalah –, et de son ascension fulgurante aux cimes de la finance internationale. Ce dernier se retrouve confronté à une manœuvre spéculative d'un financier américain pour s'emparer de la banque de Marc Tourneuil.
Ainsi, le film nous emmène dans les méandres des milieux financiers et dénonce l'aveugle logique du profit qui a mené à la dernière crise financière mondiale.Par ailleurs, la soirée de clôture du festival international du cinéma d'Alger a été marquée par la remise des distinctions aux films primés. C'est ainsi que ‘Yema', un long-métrage signé Djamila Sahraoui, a reçu le prix du meilleur film de fiction – le film raconte un drame familial. De son côté, ‘Les trois guerres de Madeleine Riffaud', un documentaire réalisé par Madeleine Riffaud, s'est vu attribuer le premier prix de la sélection documentaire.En outre, un prix spécial du jury a été décerné, dans la catégorie long-métrage, au cinéaste palestinien Marcel Khleïfi pour son film ‘Zindeeq', et, dans la catégorie documentaire, au Béninois Idrissou Mora-Kpai pour ‘L'Indochine, sur les traces d'une mère'.
Aux prix remis aux lauréats, des distinctions en guise d'hommage ont été remises à un représentant de la militante Madeleine Riffaud, absente pour des raisons de santé, au cinéaste palestinien Abdessalem Chahada, représentant du réseau de cinéastes palestiniennes «Shashat», et au réalisateur Costa Gavras.Le Festival international du cinéma d'Alger (du 6 au 13 décembre) a été l'occasion pour le public de voir l'engagement sous ses diverses formes porté à l'écran par des cinéastes de conviction et emporté par des causes qu'ils jugent juste de montrer et de défendre. Au-delà d'une simple prise de position sur le plan idéologique, ces cinéastes ont, en outre, traduit «une attention à la recherche esthétique» d'une œuvre engagée. En d'autres termes, et selon le critique italien Mario Serenellini, «ce n'est pas le thème qui fait l'engagement d'un film mais la manière de le porter à l'écran». Ces cinéastes se sont illustrés dans un travail remarquable de création de personnages servis par une écriture minutieuse et symbolique, à cela s'ajoutent des réflexions philosophiques.
Yacine Idjer
l Le festival, qui a vu la projection de 23 films, dont 10 longs métrages de fiction, traitant de l'émigration clandestine (‘La pirogue' du Sénégalais Moussa Touré), de l'univers carcéral (‘César doit mourir' des frères italiens Taviani), des conditions de vie en Afrique avec une grande créativité (‘Aujourd'hui (Tey)' du Franco-Sénégalais Alain Gomis), du droit des peuples à l'autodétermination (‘Zindeeq' du Palestinien Michel Khleïfi et ‘Wilaya' de l'Espagnol Pedro Perez Rosado) des peuples palestinien et sahraoui. Tout au long de la tenue du festival, les cinéphiles ont pu suivre la projection de 13 documentaires, et sur les 13 documentaires projetés, la majorité dresse des portraits de figures militantes du XXe siècle, engagés pour les causes de la décolonisation et de la lutte contre les inégalités dans le monde, à l'exemple de l'ancien résistant français Stéphane Hessel, de l'ex-directeur du journal Alger Républicain Henri Alleg ou encore du sociologue suisse Jean Ziegler. ‘Ils ont rejoint le front' du Français Jean Asselmeyer, est consacré aux Algériens d'origine européenne engagés en faveur de l'indépendance, ‘Moudjahidate' d'Alexandra Dols (France) raconte la lutte des femmes algériennes pendant la Guerre de Libération nationale, ‘La moudjahida et le parachutiste' du Franco-Algérien Mehdi Lallaoui évoque les tortures subies par ces combattantes. Chloé Hunziguer s'est, pour sa part, intéressée dans ‘L'Algérie nouvelle, on y croyait', à ces étrangers, en majorité de gauche, venus en Algérie après 1962 pour participer à la reconstruction du pays, et qu'on appelait les «pieds-rouges».
Y. I.


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