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Un poète s'en est allé
Mustapha Toumi
Publié dans Info Soir le 04 - 04 - 2013

Figure n C'est aujourd'hui que sera inhumé au cimetière d'El-Kettar, Mustapha Toumi, compositeur et parolier, décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l'hôpital Mustapha-Pacha des suites d'une longue maladie.
C'est à l'âge de 76 ans que Mustapha Toumi, compositeur de la fameuse chanson chaâbie
Sob'han Allah Ya Eltif, dont les vers mémorables furent immortalisés par la voix d'El-Hadj M'hamed El Anka, nous a quittés.
Auteur de cette célèbre chanson, le regretté Mustapha Toumi a aussi écrit Africa que chantera la chanteuse sud-africaine, Miryam Makeba, lors du Festival panafricain de 1969. Il a écrit également pour Warda El-Djazaïria ou encore Mohamed Lamari qu'il considère comme «le géant de la chanson algérienne», «un artiste qui appartenait, à l'instar de Mahboub Bati, à une génération attachée à l'art et aux valeurs éthiques».
En effet, grand homme de culture, Mustapha Toumi, un poète né, aussi bien en arabe qu'en français, a vu le jour le 14 juillet 1937 à La Casbah d'Alger, haut lieu de la mémoire, de l'histoire et de la culture, qui a donné naissance à des monuments de la culture algérienne.
Il était connu pour être un artiste engagé. Il ne tardait pas d'ailleurs à militer pour l'indépendance de l'Algérie, en rejoignant les rangs du FLN. Il avait même participé, en 1958, à «La voix de l'Algérie libre et combattante» (radio clandestine). Il était, par ailleurs, membre de la troupe artistique du FLN.
Mustapha Toumi, outre son militantisme politique, était un homme engagé sur tous les fronts.
Il a, d'ailleurs, consacré sa vie à l'écoute de sa société. C'était un poète, la voix du peuple, et cette voix est perceptible dans ses écrits. Et cet engagement intellectuel, social et moral, on le retrouve dans Sob'han Allah Ya Eltif.
«C'est l'insatisfaction politique, la transformation sociale brusque et l'inversion des valeurs qui m'ont fait inspirer la qacida (Soub'hane Allah ya Eltif)», avait déclaré un jour Mustapha Toumi à la presse, et de renchérir : «Il fallait produire une œuvre qui marque notre époque (fin des années 1960 et 1970), c'est ce qui m'a poussé à créer Soub'hane Allah ya Eltif et sur insistance d'El Anka durant plusieurs années.»
C'est ce sentiment, d'ailleurs, qui l'a motivé, à l'âge de 53 ans, à créer, avec l'ouverture politique en Algérie en 1989, un parti politique qui ne résistera pas au temps faute d'ancrage populaire.
Militant engagé, jaloux de son Algérie et maniant bien le verbe, Mustapha Toumi dont les œuvres restent à jamais gravées dans la mémoire collective, était un artiste complet. Car, outre la poésie, donc l'écriture et la composition musicale, il aimait s'adonner à une autre passion, la peinture. C'est alors qu'Iman, sa fille cadette, dira : «Mon père peignait des toiles qu'il conservait jalousement à la maison et il n'avait jamais pensé à les vendre. Il ne les a jamais exposées.»
Selon elle, Mustapha Toumi, qui avait des centres d'intérêt divers, s'apprêtait, avant que la mort ne l'emporte, à publier un ouvrage sur l'histoire et les origines de la langue amazighe.
Poésie, musique, peinture, Mustapha Toumi, qui avait collaboré avec plusieurs journaux et revues, s'adonnait à l'écriture théâtrale. Il avait écrit à la fin des années 1980 une pièce intitulée Fin kount el bareh.


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