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Histoires vraies
Petit boulot au noir (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 24 - 02 - 2014

Résumé de la 2e partie ■ Rolf veut reprendre avec son épouse. Mais si cette dernière disparaissait, Birgit pense que ce mari, à présent libre, reviendrait vers elle...
Birgit, qui voit les jours, les semaines défiler, se dit que les années, elles aussi, s'avancent inexorablement. A son âge on n'a plus le temps d'attendre. Elle décide de passer à l'action. Il faut que l'épouse de Rolf meure. Mais bien sûr, étant la première bénéficiaire de ce décès, la baronne ne peut se permettre d'exécuter elle-même son projet. Il lui faut trouver un «tueur à gages». Justement la radio annonce que la criminalité est en pleine recrudescence en Allemagne de l'Est. Le mur de Berlin n'est pas encore démoli.
Birgit passe alors une petite annonce dans un journal de RDA : «Recherche homme entre 20 et 30 ans, possédant casier judiciaire, désireux de refaire sa vie en Allemagne de l'Ouest avec un nouvel emploi.» Des dizaines de réponses parviennent au journal. Birgit les examine longuement le soir chez elle...
Elle finit par fixer son choix sur un homme de trente-cinq ans, ancien garçon boulanger, déjà titulaire de quelques condamnations. Elle lui écrit et lui explique qu'il s'agit tout simplement de liquider une «mauvaise femme». Cette femme, selon la lettre de Birgit, est séropositive et, le sachant, a contaminé «volontairement» un jeune homme qui vient de mourir du sida. Birgit, sous le nom de «Gerardt P.», prétend être le «père» du jeune homme en question. L'élimination de la femme de Rolf, la «mauvaise femme», sera payée au prix de quatre mille cinq cents Deutsche Marks, soit environ quinze mille francs. Et en plus, bien sûr, il s'agit d'une œuvre de justice...
L'ancien boulanger répond, en poste restante, et reçoit un premier acompte de cinq cents Marks accompagnés de conseils techniques : il doit se présenter au domicile de la victime en se faisant passer pour le facteur, la neutraliser avec une bombe lacrymogène puis la traîner jusqu'à sa baignoire et, une fois la mauvaise femme dans l'eau, l'électrocuter au moyen d'un quelconque appareil électrique plongé tout allumé dans le bain.
Au cas où ce procédé, somme toute discret, se révélerait impraticable, l'exécuteur peut, si le cœur lui en dit, «couvrir le visage de la victime d'un oreiller et lui tirer une balle dans la tête». Il est en outre, prié de bien vouloir effectuer son petit boulot au noir pour la date du 15 mars 1991. Birgit ne s'embarrasse pas de prévoir ce qu'elle pourrait avoir à répondre aux policiers... Elle vit dans un rêve.
Manque de chance pour elle, l'ex-boulanger, en attendant de pocéder à son «petit boulot», se livre à d'autres «petits boulots» dans le genre cambriole. Et c'est parce qu'un contrôle de police fortuit sur une autoroute révèle qu'il transporte dans sa voiture des objets récemment dérobés, qu'on l'arrête, le 14 mars 1991, veille du jour où il devait exécuter sa «commande».
Les policiers allemands, grâce à la douceur de leur interrogatoire, finissent même par lui faire avouer... le projet commandé par ce mystérieux «Gerardt P.», père inconsolable et indigné.
On trouve les lettres, on remonte sans difficulté jusqu'à la baronne Birgit, baronne désespérée, prête à tout pour retrouver l'amour de son beau professeur d'université.
Devant le juge, elle retombe lourdement sur terre et se dit qu'au lieu de se lancer dans cette entreprise criminelle, elle aurait mieux fait, il y a quelques mois, de consulter un psychiatre plutôt qu'une voyante.


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