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De nombreux algériens vivent dans cette situation en France
A quoi ressemble la vie d'un sans papiers
Publié dans Info Soir le 10 - 03 - 2014

Conception ■ Tous les candidats à l'émigration clandestine vous le diront : «Nous sommes prêts à tout pour nous installer en Europe !»
Pour eux, rester plusieurs jours sans manger ou passer la nuit dehors n'est pas du tout un problème. «Ceci n'est rien par rapport à ce que nous endurons ici. En tout cas, le jeu en vaut la chandelle», vous argumenteront-ils. Beaucoup d'entre eux continuent, en effet, à croire que l'Europe est un eldorado où ils peuvent vraiment réussir : «Là-bas au moins, on aura notre chance». De leur avis, le plus difficile est de fouler le sol européen. «Laisse-moi mettre un pied en France, l'autre fera le regroupement familial», disait l'humoriste Mohammed Fellag dans l'un de ses sketches. Car une fois sur place, il y aura toujours un moyen de s'en sortir, pensent-ils. Vivre dans la clandestinité ? Cela ne leur fait pas peur. Mais savent-il au moins à quoi ressemble la vie d'un sans-papiers en France ou ailleurs ? Connaissent-ils les difficultés auxquelles sont confrontées au quotidien les clandos ? Ce n'est pas sûr. C'est du moins le sentiment qu'on a eu en discutant avec ceux qui sont passés par là (et y sont toujours pour certains). Avant de tenter l'aventure, ils croyaient eux aussi que le plus dur était d'arriver en Europe, ils voyaient eux aussi la clandestinité comme un jeu d'enfant. Mais ils avaient tout faux comme ils le reconnaissent eux-mêmes aujourd'hui. «Je dois d'abord préciser que je ne cherche nullement à dissuader quiconque de tenter sa chance ici. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Mais il faut que tout le monde sache une chose : l'exil n'est pas facile à vivre, surtout quand on n'a pas de papiers. Je sais de quoi je parle, croyez-moi», affirme Ahmed, 34 ans, qui a vécu pendant longtemps dans la clandestinité, 12 ans pour être précis. «Je rasais les murs tous les jours, ma plus grande hantise était de me faire arrêter par la police. La chance que j'ai eue est que j'ai trouvé un boulot au noir six mois seulement après mon arrivée à Paris», explique ce natif des Issers, dans la wilaya de Boumerdès. Cet avis est partagé par Sid-Ali, 36 ans. «Comme tout le monde, j'imaginais la France comme un paradis, je n'étais pas du tout effrayé à l'idée de devoir vivre en clando. Seulement, la réalité est tout autre. Cela fait 4 ans que je suis ici et je n'ai toujours pas réussi à régulariser ma situation. Je travaille dans le bâtiment de temps à autre, mais j'ai du mal à joindre les deux bouts. Je ne peux même pas retourner au bled car je n'ai pas envie qu'on dise que j'ai échoué dans ma tentative de me faire une situation ici», fait remarquer cet Algérois rencontré, en décembre dernier, à Barbès, le plus algérien des quartiers parisiens.

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