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Insécurité, chantiers inachevés, fronde sociale, les «Anti-Mondial», enjeux politico-économiques...
Quand le foot devient une malédiction au Brésil
Publié dans Info Soir le 15 - 05 - 2014

Paradoxe ■ Lorsqu'on évoque le football, la première chose qui nous vient à l'esprit, c'est bien évidemment le Brésil. A quelques jours du Mondial-2014, les deux ne font pas bon ménage.
Vingt-huit, c'est le nombre de jours qui nous sépare du plus grand événement footballistique du XXIe siècle. Le Brésil, le pays du football, abritera le Mondial avec beaucoup d'interrogations qui taraudent les esprits. Le pays de la samba sera-t-il prêt à accueillir l'événement ? Au rythme où vont les choses, les plus optimistes auront une réponse négative. Les voyants sont au rouge au Brésil sur tous les fronts, alors qu'il reste moins d'un mois pour accueillir les millions de spectateurs qui afflueront du monde entier. Le pays a enregistré plusieurs perturbations depuis plusieurs mois et ça continue. Les hauts responsables du pays, à leur tête la Présidente Dilma Rousseff, affichent un grand optimisme et assurent que toutes les conditions seront réunies pour réussir l'événement footballistique de ce début de siècle, mais la réalité du terrain laisse le doute planer. Les Brésiliens ont profité de l'organisation de la Coupe des confédérations en 2013 pour monter au créneau et montrer que certes le football reste une tradition au Brésil, mais la situation sociale des Brésiliens est plus importante. On se rappelle que la compétition a été perturbée par plusieurs manifestations, dont certaines ont été marquées par une intervention musclée des services de l'ordre. Depuis, la fronde sociale ne s'est pas atténuée. Les gens sont indignés de voir autant d'argent «gaspillé» pour l'organisation du Mondial, alors que le simple citoyen vit en dessous du seuil de pauvreté. D'ailleurs, le Brésil, même s'il est en pleine expansion économique, reste l'un des pays où la pauvreté règne en maître. Les 11 milliards de dollars déboursés dans la préparation de la «Copa» auraient pu être investis dans d'autres projets qui auraient amélioré le statut social d'une grande frange de Brésiliens. Le Brésil, pays de football par excellence, espère que cette 20e édition du Mondial sera inoubliable. Mais entre vœu et réalité, il existe un gouffre. Les dirigeants du pays devront faire face à plusieurs problèmes, alors qu'il ne reste que quelques semaines avant le début de l'événement. Les manifestations et les contestations sociales s'accentueront pendant la Coupe du monde, comme c'était le cas lors de la Coupe des confédérations l'année dernière à la même période. Réputé pour être un pays «dangereux», le Brésil ne semble pas en mesure de cerner le problème de la sécurité surtout que le banditisme y est sensiblement élevé. Malgré les efforts déployés par les responsables, il reste que le risque est omniprésent.

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