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Au coin de la cheminée
Brahim et la princesse (2e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 27 - 06 - 2004

Résumé de la 1re partie Dans son voyage à la découverte du monde, Brahim, le fils d?un riche seigneur, arrive dans une grande et belle ville.
En rôdant sur la place du marché, Brahim aperçoit, tout à coup, un cadavre que se disputaient trois ou quatre chiens.
«On n'enterre pas les morts par ici», pensa le jeune homme.
Il sentit le besoin de se faire éclairer là-dessus. Il rencontra un agent de police et lui demanda :
«Comment expliquez-vous que la ville soit si propre et qu'on laisse ainsi dévorer les cadavres par les chiens ? Vous n'enterrez pas vos morts, par ici ?
? Ah ! répond le policier, nous les enterrons, mais pas tous. Un homme qui meurt endetté n'a pas droit à la sépulture ; on le laisse aux chiens.
?A combien s?élevaient ses dettes ? dit Brahim.
? Je ne sais pas exactement, répond l'autre, mais je sais qu'il en avait beaucoup.
? Mais si un bienfaiteur se proposait à payer ses dettes, consentiriez-vous à l'enterrer ?
? Certainement, certainement, s'empressa de répondre le policier.
? Eh bien ! Faites venir tous les créanciers, je vais les payer.»
En l'espace d'une heure, les créanciers étaient tous là, et Brahim avait versé la somme de quatre mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf dinars. Puis on ramassa le cadavre déchiqueté pour lui donner une sépulture.
Le lendemain soir, Brahim était de retour à son bâtiment que l'on venait de réparer. En approchant, il aperçut un autre gros navire accosté près du sien. Il reconnut bientôt que c'était un bateau de pirates.
Tous faisaient silence autour du navire étranger. Sur le pont, seules deux femmes, la figure voilée, pleuraient lamentablement.
Brahim fonça sur le bateau et demanda à voir le capitaine.
«Ces deux femmes sont, sans doute, des esclaves, dit-il à l'étranger. Sont-elles à vendre ?
? Oui, de répondre le capitaine ; ce sont deux femmes égarées que j'ai ramassées ; si vous les voulez, je vous les donnerai toutes les deux pour cinq mille dinars.»
Le marché fut conclu, la somme versée et les deux femmes voilées invitées à suivre leur nouveau maître, Brahim. Ce dernier les rassura en leur affirmant qu'il n'était pas un pirate mais qu'il retournait chez lui ; et il leur proposa de les reconduire chez elles.
Les deux inconnues montèrent sur le bateau un peu consolées, et elles enlevèrent leur voile.
Brahim fut frappé de la beauté de ces deux jeunes femmes et de leur air de noblesse.
Il mit les voiles tout de suite et reprit la haute mer. De temps en temps, il essayait de consoler ces deux malheureuses : «N'ayez aucune crainte, disait-il, je vais vous rendre à vos parents. Dites-moi d'où vous venez, dites-moi votre nom et je me charge du reste.»
L'une dit : «Je m'appelle Khadidja.»
L'autre : «Moi, je m'appelle Aïcha. Je suis la cousine de Khadidja.»
Elles ne voulurent pas en dire plus long.
A mesure que le voyage se prolongeait, Brahim se sentait de plus en plus amoureux de Khadidja. Dès qu'il s'aperçut qu'elle répondait à ses déclarations amoureuses, il alla trouver l?imam qu?il avait engagé à bord de son navire et lui demanda s'il pouvait l'épouser. L'imam n'y vit aucun inconvénient et c?est ainsi que Brahim devint le mari de Khadidja.
Plus tard, il s?avéra que Khadidja était, en fait, la fille d?un roi puissant qui sut gré à Brahim d?avoir sauvé l?honneur de sa fille.


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