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Histoires vraies : Le coffre de Thérèse Humbert 3e partie
Publié dans Info Soir le 30 - 09 - 2014

Résumé de la 2e partie ■ Devant la différence de notoriété et de fortune de leurs deux familles, l'interdit, alors Thérèse d'Aurignac va se souvenir du coffre...
Le couple s'installe à Paris, rue Monge, dans le quartier modeste de Mouffetard. Comme ils n'ont pas d'argent, ils hypothèquent Marcotte, ce qui ne leur coûte pas grand-chose, puisque la propriété n'existe nulle part ailleurs que dans l'imagination de Thérèse. Dès ce moment, les jeunes mariés sont complices et il faut reconnaître qu'ils se complètent admirablement. L'histoire a retenu le seul nom de Thérèse Humbert, mais c'est un peu injuste; il vaudrait mieux dire: «le couple Humbert». Elle, sait mentir comme personne, lui, connaît le droit.
Elle va être une actrice géniale, il va se montrer tout aussi génial dans les artifices juridiques.
Pendant quelques années, tout comme le père de Thérèse, ils vivotent de petites escroqueries... Pour qu'une existence prenne un tour exceptionnel, il faut un coup de pouce du destin et c'est alors qu'il se produit : en 1882, Gustave Humbert devient garde des Sceaux. Du jour au lendemain, les voilà le fils et la belle-fille du ministre de la Justice. Leur couple est l'un des plus en vue de Paris. C'est le moment ou jamais d'en profiter !
Thérèse Humbert n'hésite pas un seul instant : elle va rééditer le coup du coffre, elle va emprunter en donnant pour garantie un héritage fictif. Mais elle n'ignore pas les difficultés qu'elle va rencontrer. Il ne s'agit plus, cette fois, de berner un maquignon de province ou de convaincre un père attendri par les sentiments de son fils. L'escroquerie à l'héritage est l'une des escroqueries les plus délicates, car elle oblige à tromper des professionnels banquiers, notaires, prêteurs de métier. Ces gens-là sont tout sauf des naïfs et ils se montrent particulièrement méfiants lorsqu'il s'agit d'avancer des sommes sur un héritage à venin ils vérifient soigneusement sa réalité et la validité des droits de l'emprunteur.
Et c'est là que Thérèse Humbert va faire preuve de génie. Pour empêcher les vérifications, elle va monter de toutes pièces un procès entre elle et une partie adverse lui disputant les droits à la succession, et elle va s'arranger pour que sa cause soit bien meilleure que celle de l'adversaire. Comme, des deux côtés, on va dépenser des sommes considérables dans la procédure, comment douter de la réalité de l'héritage? Et comme le droit de Thérèse sera meilleur, les Prêteurs n'hésiteront pas.
Voici donc toute l'histoire, celle de l'héritage Crawford, qui sera bientôt connue de la France entière... Henry Robert Crawford, richissime Américain, avait été l'ami intime des d'Aurignac et même l'amant de la mère de Thérèse. Le 6 septembre 1877, il a fait à Nice un testament instituant Thérèse, sa fille adultérine, comme légataire universelle de sa fortune : cent millions en actions françaises au porteur. il est mort peu après.
Thérèse Humbert allait entrer en possession de la somme, quand un autre testament a été découvert. Henry Robert Crawford léguait sa fortune à Marie d'Aurignac, sœur de Thérèse, et à ses deux neveux Henry et Robert Crawford. Thérèse n'avait plus qu'une rente viagère de trente mille francs.
La loi a prévu le cas : quand il y a deux testaments, c'est le plus récent qui est valable. Malheureusement, comme il arrive quelquefois avec les millionnaires, Henry Crawford était un excentrique. Il a fait les deux testaments le même jour.
A suivre


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