Evaluation ■ Selon le ministre des Transports, les déclarations sont exagérées pour ce qui est des accidents d'avion, de train et de circulation. Toutefois il a reconnu certaines insuffisances. Invité hier au Forum de la Radio nationale (Chaîne I), Amar Ghoul a encore une fois affirmé l'acquisition par Air Algérie, d'ici à 2016, de 16 nouveaux avions. Et là, il a annoncé la décision de lancement d'une série de mesures en faveur d'Air Algérie dont la gestion, la réorganisation, les ressources humaines et la maintenance. Interrogé sur les enquêtes menées suite aux incidents de la compagnie Air Algérie, au cours de l'été, Amar Ghoul a affirmé que le premier rapport (audit) est déjà sur le bureau du Premier ministre. «L'enquête est toujours en cours», a-t-il indiqué. Il a ensuite dénoncé les campagnes médiatiques contre Air Algérie. «on veut minimiser l'importance de notre compagnie nationale au profit des intérêts de compagnies étrangères», a-t-il lancé en saluant au passage la réussite de Tassili Airlines avec ses 21 lignes nationales et 11 internationales. Par ailleurs, il a annoncé l'application, début 2015, de nouvelles mesures aux normes mondiales dont la réorganisation, la gestion, la maintenance, l'encadrement et la ressource humaine d'Air Algérie. «C'est un gros dossier qui permettra d'améliorer Air Algérie et d'en finir avec les erreurs et les contraintes. La compagnie sera renforcée par 16 nouveaux avions pour totaliser 59 appareils», a-t-il affirmé. Pour ce qui est de l'ouverture du secteur au privé, M. Ghoul a affirmé que c'était exclu pour le moment. «La décision est du ressort du gouvernement. Et l'«Open Sky» n'est pas à l'ordre du jour car l'Algérie n'est pas encore prête à faire face à la concurrence», a-t-il précisé. S'agissant du récent accident de train à Alger, le ministre a indiqué qu'une enquête est en cours pour déterminer les vraies causes. «Le train roulait à 108 km/h dans un virage exigeant 30 km/h», a-t-il informé, soulignant que les accidents de train ne sont pas spécifiques à l'Algérie et que les pays les plus développés enregistrent des catastrophes qui ne sont pas aussi médiatisées. Concernant le permis biométrique, le ministre a répondu qu'il ne sera prêt qu'une fois la banque de données, le fichier national des infractions et celui de la carte grise seront achevés. «Le permis à points sera intégré au permis biométrique» a-t-il précisé.