Gestion ■ Sept mois après sa nomination à la tête des Verts, le sélectionneur national, Christian Gourcuff, est en train d'affronter ses premiers accrocs avec le football algérien. Gestion. Sept mois après sa nomination à la tête des Verts, le sélectionneur national, Christian Gourcuff, est en train d'affronter ses premiers accrocs avec le football algérien. L'ancien Merlu a été nommé officiellement sélectionneur de l'équipe d'Algérie le 19 juillet 2014, succédant à Vahid Halilhod?i?. Depuis, le coach des Verts faisait l'unanimité autour. L'équipe d'Algérie, qui venait de sortir d'un excellent Mondial brésilien, avait enchaîné par des prestations de qualité lors des éliminatoires de la CAN-2015. Tous les fans des Fennecs ont effectivement rapidement adopté le Breton et se sont mis à rêver d'un sacre continental qui fuit l'Algérie du foot depuis 1990. Février 2015, c'est la douche écossaise. Les Verts sont sortis sans gloire de leur aventure équato-guinéenne après avoir été laminés par des Eléphants aux allures de champions. Depuis, Gourcuff avait commencé à perdre de son aura auprès des supporters, surtout que les évènements se sont succédés en sa défaveur. Ils lui reprochent son entêtement à faire jouer certains joueurs au détriment d'autres malgré leur méforme. Gourcuff est allé plus loin en touchant à l'un des chouchous de la sélection nationale, Abdelmoumen Djabou. Le Breton n'a jamais donné sa chance au Sétifien même lorsque l'équipe avant besoin des ses services. Après avoir gardé le silence durant la CAN et les jours qui ont suivi, Abdelmoumene Djabou s'est exprimé de manière directe et a répondu de manière crue à la critique qui lui a été faite par Christian Gourcruff. Ce dernier avait justifié la non incorporation de Djabou par le fait que l'ancien Sétifien était loin des exigences du haut niveau malgré ses qualités individuelles et morales. Le joueur a finalement répondu et d'une manière brutale. «Si moi je ne suis pas un joueur de haut niveau, même toi tu ne l'est pas. Lui il entraînait à Barcelone ? Il s'occupait d'une petite équipe en France. Puisqu'il dit que je ne rentre pas dans ses plans tactiques, alors pourquoi il fait appel à moi ?». Gourcuff a vu les évènements s'enchaîner puisqu'il aura à gérer le dossier de Nabil Fekir, un joueur convoité aussi bien par la France que par l'Algérie. A l'instar du joueur lyonnais, Gourcuff n'a pas été clair au sujet de Nabil Fékir. Contrairement aux Français, qui exercent une énorme pression sur le joueur et son entourage afin qu'il choisisse les Bleus, le Merlu ne semble pas vraiment emballé par les qualités d'un joueur que tout sélectionneur souhaite avoir au sein de son effectif. Gourcuff a tout simplement mis Fekir devant ses responsabilités et affirme que c'est le joueur qui fait attendre la sélection. Pour Gourcuff, Fekir a «choisi de ne pas choisir». Il rappelle que si la polémique enfle c'est parce que «depuis de longues semaines on en est au même point, il faut à un moment donné qu'il fasse son choix». Selon une source proche de la FAF, Gourcuff, a eu au téléphone le Lyonnais. Seulement, cet appel n'a rien apporté de nouveau. Cela pousse désormais le technicien français de ne pas miser sur lui en prévision du tournoi de Doha, d'autant plus qu'il est appelé à arrêter la liste au courant de cette semaine afin d'aviser les clubs européens employeurs des joueurs qui seront concernés par le voyage qatari. Pourtant Fekir vient de déclarer qu'il a désormais choisi sa prochaine sélection sans toutefois en dire plus. Après le cas de Djabou, Gourcuff risque gros si l'Algérie perdrait Fekir. Interrogé sur les deux sujets, Gourcuff maintient ses positions et tente de minimiser les choses. «Je n'ai de problème avec personne. A propos de Djabou, j'ai déjà précisé qu'il s'agissait d'un choix technique. Humainement, c'est un très gentil garçon. Je répète que je n'ai aucun problème avec Djabou», a-t-il assuré. Djamel O. Newcastle United : Carver refuse d'être sévère avec Abeïd Le milieu de terrain de l'équipe nationale, Mehdi Abeïd, revient petit à petit à son meilleur niveau. Hier soir, il a été incorporé d'entrée par son entraîneur John Carver lors du match Newcastle United et Manchester United au Saint-Jacques Parc. L'Algérien a livré une prestation correcte, mais à la fin de la rencontre il a été coupable d'une grossière erreur, qui a valu la défaite à son équipe. Abeid a commis une erreur de jugement dans la 89e minute lorsque, sous la pression de Wayne Rooney, il a joué le ballon en retrait à son gardien de but, Tim Krul. Ce dernier n'a pas été également à la hauteur puisqu'il a très mal dégagé le danger, ce qui a permis Ashley Young de s'accaparer du ballon pour le mettre dans les filets. Le but de la dernière a offert une victoire inespérée aux Red Devils. Malgré cette faute, le manager de Newcastle United, John Carver, a indiqué à la BBC, qu'il a été déçu par le résultat final, mais il ne sera pas trop sévère sur Abeid, qui a été très bon pour son neuvième match de Premier League de la saison contre United. «Je suis très déçu pour les joueurs. Le but à la fin du match et ça c'est très dur. Abeïd est en train d'apprendre une dure leçon. De nombreux fans de Newcastle ont reproché à Abeïd son erreur, mais Carver est venu à sa rescousse en indiquant que le joueur n'a que de 22 ans. «L'Algérien est un milieu de terrain très talentueux, et cette erreur ne devrait pas le briser», a indiqué le coach des Magpies. SSC Napoli : Option pour Ghoulam en Coppa Italia Le Napoli de Fawzi Ghoulam entrevoit la finale de la Coupe d'Italie après avoir imposé le nul (1-1) à la Lazio à l'Olimpico, hier soir. Il faut dire que les deux spécialistes de cette compétition n'ont pas déçu en offrant un match de très bonne qualité. La Lazio (2013) et le Napoli (2012 et 2014) sont les détenteurs des trois dernières Coppa Italia. L'inamovible Miroslav Klose était le premier à trouver le chemin des filets en faveur de la Lazio dès la demi-heure de jeu (33'). Es Sudistes n'ont pas abdiqué et leurs efforts ont été récompensés en deuxième mi-temps grâce à un but signé, Manolo Gabbiadini (58). Avec ce score, l'équipe de Rafael Benitez a pris une option pour la qualification à la finale, mais il reste encore le match retour programmé le 8 avril. A signaler que l'international algérien, Ghoulam, a pris part à l'intégralité de la rencontre a rendu une copie très honorable, comme d'habitude. L'autre demi-finale oppose jeudi la Juventus Turin à la Fiorentina (20h45). Le Napoli avait affronté ces deux équipes en finale. Il a remporté le trophée face à la Juve en 2012 et face à la Viola l'an dernier. Dj. O. Club Africain : Djabou marque et fait marquer L'international algérien du Club africain, Abdelmoumène Djabou, s'est illustré mercredi en inscrivant un des deux buts de son équipe victorieuse de l'AS Djerba (2-1). L'ancien joueur de l'ES Sétif a ouvert le score à la dernière minute de la première mi-temps. Son coéquipier Bilal Ifa a aggravé la marque à la 65e minute grâce à unepasse décisive de l'Algérien avant que l'adversaire ne réduise le score dans la dernière minute du match (89'). L'international algérien en est à sa 6ème réalisation dans le championnat tunisien dont le classement des buteurs est dominé par son compatriote Baghdad Bounedjah (10 buts), sociétaire de l'Etoile du Sahel, qui a concédé un match nul (0-0) contre l'EGS Gafsa. La partie ESS- EGS Gafsa a été marquée par l'expulsion de l'ex-buteur de l'USM Harrach après avoir bousculé l'arbitre Mohamed Said Kourdi qui a refusé un but à son équipe. Dinamo Zagreb : Soudani intransférable Le club de Dinamo Zagreb, 1re Ligue croate de football, s'est opposé au départ de l'international algérien Al Hilal Soudani, durant le mercato hivernal, rapporte mercredi la presse local. Selon la même source, les dirigeants du Dinamo Zagreb ont même reçu trois offres pour l'attaquant algérien, lors des dernières heures du mercato, dont une de la part du PSV Eindhoven, club Néerlandais, mais aucune ne les a satisfaits. Soudani, ex-buteur de Vitoria Guimaraes a été prié de rester au club au moins jusqu'à la fin de la saison, ajoute la presse croate. EN A' : Benlamri, un atout pour la succession de Bougherra Le défenseur central de la JSK, Djameleddine Benlamri, s'est dit conscient que le départ en retraite de Madjid Bougherra a libéré une place dans la charnière centrale de la sélection nationale. «Il est motivant pour un joueur d'apprendre qu'une place s'est libérée en équipe nationale, surtout lorsqu'il s'agit de son poste de prédilection, car il y devient candidat de manière quasi systématique. Mais je ne suis pas le seul à raisonner de cette façon. Il existe beaucoup de bons joueurs qui visent le même objectif et avec une telle concurrence, plus rien ne devient évident», a-t-il expliqué. Benlamri compte parmi les actuels meilleurs défenseurs centraux locaux. Malgré cela, il reste confronté à une rude concurrence pour une place en équipe nationale, en présence d'autres joueurs chevronnés, comme Halliche, Belkalem et Medjani. «Le discours du sélectionneur national a été très motivant. Il nous a expliqué que les portes de l'équipe nationale sont ouvertes à tout le monde et qu'il suffit de prouver sa valeur pour y mériter une place», a-t-il ajouté.
