Egypte / Violences l Cinq policiers, dont trois officiers, ont été tués par balles dans une attaque perpétrée contre un poste de contrôle dans la péninsule du Sinaï en Egypte, a annoncé, ce jeudi matin, le ministère de l'Intérieur. L'attaque, qui n'a pas encore été revendiquée, a eu lieu mercredi soir dans le Nord-Sinaï, un bastion du groupe «Province du Sinaï», organisation djihadiste locale ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) et tué des centaines de policiers et de soldats dans des attaques. «Des personnes non identifiées ont ouvert le feu sur une force de la sécurité» dans le centre de la ville d'Al-Arish, chef-lieu de la province du Nord-Sinaï», a indiqué le ministère. Outre les cinq morts, trois membres des forces anti-émeutes ont été blessés. Irak / Kurdes l Les forces kurdes, partenaires clé de la coalition internationale antidjihadistes, ont détruit des milliers de maisons dans le nord de l'Irak dans une tentative apparente de déplacer les populations arabes, a affirmé, hier mercredi, Amnesty International. Un responsable kurde a rejeté les accusations de l'ONG basée à Londres, mettant les destructions sur le compte des combats. Amnesty affirme que ces destructions ont eu lieu après la reprise par les forces kurdes de zones contrôlées par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) qui s'est emparé de vastes pans du territoire irakien au nord et à l'ouest de Bagdad en 2014. «Les forces (de la région autonome du Kurdistan) semblent mener une campagne délibérée pour déplacer de force les populations arabes», a affirmé une conseillère pour les situations de crise à Amnesty. Syrie / Défense l La coalition militaire internationale anti-Etat islamique en Syrie et Irak veut profiter du «recul» des djihadistes pour supprimer «ses centres de pouvoir» à Raqqa et Mossoul, ont annoncé, hier mercredi, Paris et Washington, en exhortant Moscou à rejoindre cet objectif. Accusée par les Occidentaux d'être en Syrie «sur la mauvaise voie stratégique», la Russie, - grande absente du «conseil de guerre» qui a réuni à Paris sept pays de la coalition, a assuré que les négociations sur la paix commenceraient «dans les prochains jours», se disant «prête» à une coordination humanitaire «plus étroite», lors d'une rencontre bilatérale en Suisse avec les Etats-Unis. ONU / Colombie l La fin du conflit, entre le gouvernement colombien et la guérilla des Farc, va faire l'objet d'une résolution du Conseil de sécurité définissant le rôle de supervision de l'ONU à ce propos, à la demande des deux parties. Le Royaume-Uni a présenté aux quatre autres membres permanents du Conseil un premier projet de texte, pour mettre en place une «mission politique spéciale» et lancer les préparatifs du déploiement d'observateurs internationaux. Le Conseil espère adopter cette résolution «dès la semaine prochaine», a précisé un diplomate. «Nous lançons le mouvement, a-t-il dit, cela donnera une garantie aux parties et leur donnera confiance pour établir un cessez-le-feu».