Résumé de la 154e partie n Nadia arrache le téléphone des mains de son mari et menace Soraya de la tuer si elle continue de leur empoisonner la vie. Nadia se tut un moment pour reprendre son souffle puis se remit à hurler : — Et puis, non… J'ai une meilleure idée. Je vais venir avec Samir et nous réglerons ce problème une fois pour toutes. Il faut que «baba Mahmoud» sache quel monstre il a ramené à la maison ! Nadia coupa la communication avec rage. Elle allait rendre le portable à Samir puis soudain se ravisa. — Appelle ton père, Samir et dis-lui de nous rejoindre à la maison…Il faut crever l'abcès ! J'en ai plus que marre de toutes ces femelles qui veulent me voler mon mari ! — Du calme ! Du calme ! Je n'ai pas besoin de demander à mon père de nous rejoindre chez lui puisqu'il y est déjà. Il est en train de prendre sa douche, d'après ce que m'a dit Soraya…D'ailleurs c'est à partir de son portable qu'elle m'a appelé. — Très bien…S'il est chez lui, appelle-le et dis lui de ne pas sortir ! Il faut que nous ayons une petite discussion familiale ! Sur le champ… — Non… Nadia… Tu te calmes d'abord…Il ne faut jamais précipiter les choses et parler sous l'emprise de la colère. Il est bon de prendre son temps et de réfléchir. Les choses ne sont pas aussi simples que tu l'imagines. Pour toute réponse, Nadia d'un geste aussi brusque qu'inattendue se jeta sur Samir, lui arracha le portable des mains et tenta de s'enfuir pour probablement pouvoir téléphoner en toute tranquillité de quelque endroit de la villa. Samir voulut lui courir après, il trébucha, tomba et se cogna violemment la tête contre l'accoudoir en bois d'un des deux fauteuils se trouvant dans le bureau d'études. Nadia s'en aperçut et revint sur ses pas en hurlant : — Samir qu'est-ce que tu as ? Qu'est-ce que tu as ? Oh ! Mon Dieu ! Qu'est-ce que j'ai fait ! Samir avait perdu connaissance. Elle essaya de le réanimer mais en vain. Elle appela alors son beau-père non pas pour se plaindre de sa furie d'épouse mais pour lui demander de l'aide. Dès qu'il lui eut répondu, elle hurla : — Au secours «baba Mahmoud» ! Samir a un accident à la maison…Il s'est cogné la tête contre un meuble et il s'est évanoui… — J'arrive ma fille…j'arrive… ne t'inquiète pas… — Mais qu'est-ce que je dois faire en attendant ton arrivée ? — Je ne sais…Est-ce qu'il est blessé ? — Non… non… apparemment … non… A suivre