Résumé de la 17e partie n Dans des boxes de garages loués par Beijer, on découvrit des armes volées à la gendarmerie en 1981. L'une de ces armes fut, momentanément, considérée comme ayant servi dans les tueries. On se souvient également que, lors de l'attaque de l'armurerie Dekaize à Wavre en 1982, un gendarme avait cru identifier Bouhouche dans la voiture des auteurs. On découvrit chez Beijer des photographies du Delhaize d'Alost. Beijer se justifia en déclarant qu'elles avaient été prises dans le cadre de son emploi de détective privé. On découvrit également chez les deux hommes plusieurs fausses plaques présentant un défaut identique à la plaque d'immatriculation apposée sur la Saab des tueurs lors des événements de septembre 1983 à Nivelles. Outre ce défaut, il apparut que les plaques avaient été vieillies artificiellement selon un procédé identique... Autre détail troublant, la Vokswagen Santana des tueurs de Wavre (septembre 1982) fut retrouvée incendiée à l'endroit précis où fut abandonné le contenu d'une camionnette volée retrouvée dans un garage loué par Beijer... Il apparut également que, alors qu'il se trouvait au Panama, Juan Mendez fit une crise d'angoisse en apprenant la nouvelle de la tuerie d'Alost (1985). Il semblait persuadé que ses armes avaient été utilisées pour commettre les tueries. Enfin, certaines connexions apparurent entre Bouhouche et la filière boraine. Jugés en 1994 dans le cadre de plusieurs affaires criminelles, les deux anciens gendarmes furent sévèrement condamnés, mais furent acquittés dans le cadre des tueries du Brabant, aucune preuve directe n'ayant été retenue contre eux. Les analyses balistiques qui les impliquaient dans le meurtre de Mendez et les tueries s'avérèrent, au final, négatives. Après sa libération, Beijer partit pour la Thailande. Bouhouche décéda accidentellement en France, en 2005. Les tueurs du Brabant s'attaquèrent par deux fois à des magasins de la firme Colruyt. Ils s'attaquèrent sept fois à des enseignes Delhaize où ils tuèrent dix-sept personnes. La cible privilégiée des Delhaize poussa à se poser diverses questions sur les raisons des attaques : règlement de comptes entre firmes, manœuvres criminelles autour de l'achat d'actions, tentative de racket ? A suivre