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Histoires vraies
Dicky, le chien du mineur (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 28 - 12 - 2004

Résumé de la 2e partie Un jour, le conducteur de la locomotive prend dans sa voiture le chien, qui se met aussitôt à pleurer à fendre l?âme.
Renonçant à son projet, Anthon Miller se contente de lui apporter de la nourriture. Et cinq ans vont passer ainsi. Dicky a vieilli. ll a maintenant plus de quinze ans et c'est un grand âge pour un chien. ll n'entend et ne voit presque plus. Son arrière-train est ankylosé, mais il vient toujours voir lorsque le petit train arrive et il reste là, toute la journée, assis ou bien couché, sans réaction.
Un jour de brouillard, alors qu'Anthon Miller revient du port d'embarquement, l'homme aperçoit le chien assis en travers de la voie. Le conducteur actionne son sifflet, mais le chien ne bouge pas. Miller, qui a renversé aussitôt la vapeur et serré le frein à mort, a beau hurler, l'animal n'entend pas. Et glissant sur les rails, le convoi continue sur sa lancée, inexorablement.
Alors Anthon Miller saute en marche et entame une lutte de vitesse avec sa propre locomotive. Au coude à coude, il remonte le long de la machine qui continue toujours à glisser en avant. Insensible au bruit, le chien n'est plus qu'à trente mètres. Retrouvant ses jambes de vingt ans pour sauver le vieux chien, Miller remonte mètre par mètre le long de la voie. Plus que quinze mètres. L'homme arrive à la hauteur des roues avant. Encore un effort, plus que dix mètres. Dans un corps à corps forcené, l'homme et la machine confondent leurs deux souffles.
Quelques témoins ébahis contemplent cette scène incroyable, au cours de laquelle, dans un rush irrésistible, on voit Miller plonger littéralement sous les roues de sa locomotive et saisir le chien à bras-le-corps, tandis que le tampon les catapulte sur le bas-côté.
Anthon Miller s'en tire avec deux côtes brisées et Dicky se contente de s'ébrouer une fois ou deux.
Jugeant alors dangereux de laisser le chien à la mine, les mineurs l'emmènent chez Anthon, qui s'en occupe durant sa convalescence. A sa grande surprise, Dicky ne cherche plus à s'en aIler et il va vivre ainsi près de six mois chez les Miller, comme pour les remercier, eux aussi, de leur fidélité.
Puis, un matin, le vieux chien disparaît et Anthon Miller le retrouve sur le chemin de la mine, couché sur le côté, les yeux grands ouverts, mort. ll avait attendu son maître pendant six ans, jusqu'à la limite de ses forces et il était venu mourir en tentant une dernière fois de le rejoindre.
Alors, le mécanicien le dépose sur la plateforme d'un wagonnet, jette sur lui un morceau de bâche et fait démarrer le convoi en direction de la mer. Avec une pioche et une pelle, il creuse un grand trou au flanc du coteau qui domine le cimetière marin, pour que reposent, à portée de voix, l'homme et le chien.
A portée de voix, donc à portée de c?ur.


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