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Histoires vraies
Dicky, le chien du mineur (2e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 12 - 2004

Résumé de la 1re partie Dicky, un chien acheté par Jack Fals, un mineur de Lietrh (Ecosse), accompagne chaque jour son maître jusqu?au carreau de la mine.
Quelques heures plus tard, douze hommes sont alignés les uns à côté des autres et l'ordre est donné à Miller de les conduire jusqu'à l'embranchement de la route de la mairie. Avant de monter dans sa machine à vapeur, Anthon tente, une dernière fois, d'éloigner le chien : «Allez, Dicky, sauve-toi, tu vas te faire écraser...»
Mais insensible à tout ce qu'on peut lui dire ou lui faire, l'animal ne bouge pas, s'acharnant par ses pleurs à attirer l'attention de ce maître qui est là, immobile, sous une bâche et ne lui répond même pas. Anthon Miller met sa machine en route, et le jet de vapeur fait peur au chien qui recule de quelques pas. Le convoi funèbre s'ébranle doucement et s'éloigne, laissant sur place l'animal complètement désemparé, qui ne comprend pas pourquoi son maître s'en va tout seul sur ce train, sans lui avoir parlé, sans lui avoir donné l'ordre de venir ou de l'attendre. Et tandis que le convoi s'éloigne, Dicky n'est plus qu'une immense oreille pointée en avant, guettant la phrase, le mot ou le coup de sifflet qui le ferait bondir sur cette machine qui emporte le seul être auquel il a consacré sa vie.
Le lendemain, lorsque Anthon Miller revient avec son train, Dicky est là, exactement à la même place. ll a passé la nuit à attendre, sous la pluie. Le bruit du train qui approche s'associe au retour du maître. Dans une logique simpliste mais rigoureuse, Jack Fals est parti avec ce train, il va donc revenir avec lui, forcément, obligatoirement. ll n'est même pas question d'en douter puisque le doute c'est encore une histoire inventée par les hommes, tout comme la mort, cette fin inéluctable connue des êtres doués du sens de la parole, mais pas des autres.
Et tous les jours, Dicky, le chien du mineur Jack Fals, va venir attendre son maître là où il l'a vu partir. Tous les jours, au moment où le train va passer le petit pont de fer, Anthon Miller, le conducteur de la loco, va voir le chien arriver. Au bruit du train, il va sortir d'un hangar, de sous un wagonnet ou de n'importe où, et venir s'asseoir près des rails, là où il était le soir où son maître est parti.
Dans les premières semaines, Anthon Miller tente bien d'apprivoiser le chien. ll lui apporte à manger dans l'espoir que Dicky va le suivre. Emu par la fidélité farouche de l'animal, il en parle à sa femme qui accepte de le prendre à la maison. Mais c'est compter sans l'avis de Dicky, qui finit bien par accepter quelque nourriture, mais refuse obstinément de suivre l'homme.
Un samedi, Anthon Miller arrive à faire monter par ruse le chien dans sa voiture et l'emmène chez lui. Mais comme Dicky pleure à fendre l'âme, il est obligé de le détacher. Le chien se sauve à toutes pattes, et le lundi matin, lorsque le train arrive sur l'air de chargement du charbon, il est à nouveau là, fidèle au poste. (à suivre...)


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