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La calligraphie arabe
Entre la sémantique et l'esthétique
Publié dans Info Soir le 07 - 01 - 2005

Ecriture La calligraphie arabe s'érige en une discipline inouïe. Cet art aux affinités avérées se veut un aspect indélébile de la vie publique en Algérie.
Le mérite de l'expansion de cet art en Algérie revient, entre autres, souligne dans son ouvrage Histoire de la culture algérienne le chercheur Belkacem Saâdallah, à un groupe de calligraphes qui se sont fait une renommée au fil de l?histoire grâce à ce legs culturel, à l'exemple de Ben Haffaf, de Sarmechq de Tlemcen et de Farfara, ou de Omar Benslimane Bacha et Bachir Boukoucha, ou encore de Mustapha Bendebagh, Mohamed Aminoumena et Mohamed Temmam.
La génération post-indépendance n'a pas été en reste. De nouveaux noms se sont fait connaître dans le monde de la calligraphie arabe, comme Saadi Hakar, Brahim Azzouz ou Abdelhamid Skander, qui se sont attelés à la perfectionner en apportant une touche scientifique.
L'école algérienne moderne n'a malheureusement pas accordé l'intérêt qu?elle méritait à la calligraphie arabe, qu'elle a réduite à sa plus simple expression didactique, la vidant de son essence esthétique. Cet impair est imputé à certains enseignants algériens qui méconnaissent les principes artistiques de la calligraphie, estime le calligraphe Abdelhamid Skander, qui déplore le fait que «cette matière ne figure pas au programme scolaire».
L'introduction de l'enseignement de la calligraphie à l'Ecole des Beaux-Arts est l'?uvre de Saâdi Hakar, qui a eu le mérite de former une pléiade de calligraphes qui sont allés parfaire leurs acquis à l'école égyptienne. A leur retour en 1978, les calligraphes algériens ne feront que prendre acte, à leur corps défendant, de l'absence d'une politique nationale claire en la matière. Devant cet état de faits, l'enseignement de la calligraphie se limita à la théorie aux relents historiques, voire philosophiques, fera remarquer le Pr Abdelkader Boumala, soulignant à ce titre que «la calligraphie, d'un point de vue conceptuel ou politique, n'existe pas en Algérie». Néanmoins, dira-t-il, «l'école calligraphique algérienne s'est affirmée grâce à des talents autodidactes ayant ?uvré à préserver, à innover mais aussi à perfectionner cet art».
Ce n'est pas un hasard si la calligraphie s'est adjugé l'enseigne qui est la sienne chez les Arabes à travers l'histoire. L'essor fulgurant de cet art dans la civilisation arabo-musulmane en se frayant un chemin dans les domaines de l'architecture, de l'écriture du Saint Coran et de la rédaction des actes officiels, ne fut que le corollaire de la prohibition par la religion musulmane de l?utilisation de portraits d'êtres vivants à des fins d'ornement. Ainsi, les esprits ingénieux s'évertuèrent à transcender le caractère arabe de sa simple expression linguistique à des formes esthétiques répondant à un ensemble de règles artistiques pures.
De génération en génération, la calligraphie arabe acquiert des styles, des règles esthétiques et des touches techniques de génie grâce aux musulmans qui se distinguent par cet art, et plus particulièrement par le caractère koufi simplifié, du nom de la ville irakienne de Koufa. Quant aux autres types de caractères pléthoriques, dont le diwani, le persan, le tiers, le naskh et le ruqâa, ils ont été classifiés parmi les types de caractères arabes souples.


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