L?ancien international du CRB et de la JSK et actuel responsable de la formation au niveau de la DTN, Boualem Laroum, estime que les terrains gazonnés en Algérie sont très mal exploités. «Il y a une sur-utilisation des terrains par nos clubs. Ils sont mal exploités et le fait de s?entraîner tous les jours, use la pelouse. Une seule séance d?entraînement sur le terrain principal est largement suffisante pour préparer un match, sinon toutes les équipes qualifiées en Coupe du monde, par exemple, seraient obligées de s?entraîner pendant un mois au moins sur le terrain où elles sont désignées avant le début de la compétition. En Arabie saoudite, où j?ai passé presque dix ans, et malgré un climat défavorable, les terrains sont d?excellente qualité. Pourquoi ? Parce que tout simplement, on ne s?y entraîne qu?une seule fois par semaine. Sinon les autres jours, c?est dans les annexes que sont programmées les séances d?entraînement. Pour ce qui est des pelouses de 5e génération, je pense que c?est une bonne chose dans une conjoncture comme celle de notre pays. Peut-être que ce sera la solution. Il faut que notre sport passe par la recherche et les instituts. L?Australie a entamé l?expérience depuis vingt ans et ce n?est pas par hasard qu?elle est quatrième au niveau olympique actuellement. Faisons donc de même.»