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«Ti chelbé»
African story
Publié dans Info Soir le 26 - 06 - 2005

Danse Organisé par le Centre culturel français d?Alger, Ti chelbé est une performance chorégraphique qui a eu lieu, jeudi, à la salle El-Mougar.
Cette chorégraphie est présentée par deux Sénégalais, Kettly Noël et Marius Moguiba. Dans un premier temps, apparaît sur scène une femme seule, réservée, suspicieuse, l?air effarouché, effectuant un va-et-vient à pas réticents, elle avance puis revient en arrière, s?engageant d?un pas incertain, décousu et brouillé dans un espace qui, inconnu, étranger, devient un lieu clos. Elle est captive d?une situation.
Elle est conditionnée par ce lieu fermé et réducteur qui détermine, à l?avenir, les gestes à exécuter et le rapport à entretenir avec sa nouvelle situation, un lieu toutefois qu?elle assimile et auquel elle s?impose.
Le personnage, anonyme, mais dont la présence reste marquante, voire ascendante, se déplace lentement, çà et là, sur scène. Cette femme y erre, cherchant, par des tâtonnements, à se retrouver, d?abord, par rapport à elle et, ensuite, par rapport à son lieu, elle cherche à retrouver un équilibre, à se restituer et à restituer ses émotions, plutôt sa personne fracturée dans ce qui va être, plus tard, une dualité.
La femme sera confrontée en effet à une situation conflictuelle.
Plus tard, un homme arrive sur scène, il y apparaît discrètement sans crier gare. Sa présence que l?on perçoit d?une manière insensible nous pousse curieusement à nous interroger : qui est-il ? Que fait-il ? Que veut-il ? L?homme, dans une attitude certaine, condescendante, observe la femme, la toise, s?interrogeant sur elle avec des attentions hautaines, une curiosité qui l?amène à l?approcher dédaigneusement, à l?examiner avec un air insolent. Puis il s?engage avec elle.
Il prend part à son jeu où se mêlent onirisme et réalisme et qui exploite, même si la chorégraphie se veut contemporaine, rites et traditions africaines. Et de là, commence le duel : le conflit homme/femme s?accentue, et l?adversité devient farouche et passionnée. L?homme tente de soumettre la femme, de la dominer, voire de la dompter ; celle-ci, ayant du caractère, ne se laisse pas faire, elle lutte et c?est elle qui, en fin de combat, finit par apprivoiser l?homme. Soumis, à ses pieds, elle l?exhibe comme un trophée.
Ce jeu, qui explore les limites de l?inconscient et qui privilégie l?instinct, exhale un érotisme truculent : lors de la confrontation, un corps à corps troublant, la femme prend du plaisir à être malmenée, elle en jouit, elle ne cesse d?ailleurs d?en demander davantage jusqu?à en être rassasiée, satisfaite. De cette confrontation corporelle est né donc l?apaisement.
- La compagnie de danse Ouled el bled de l?Office national de la culture et de l?information a assuré, en première partie du spectacle, une prouesse corporelle ; sa chorégraphie mettait en scène un ensemble de danseurs et danseuses, tous, répondant à l?appel de la scène, allant au rythme de la musique, mêlant à la fois sur une orchestration moderne des sonorités occidentales et des résonances locales, formaient des combinaisons (ou figures de danse) éclectiques et parfois complexes. La chorégraphie, de la danse hip-hop, constituait une forte concentration d?énergie, où le mouvement qui habite chaque corps, était souple, alerte et dont l?expression était à la fois vigoureuse et aérée. La chorégraphie privilégiait l?esthétique, plutôt que de raconter une histoire, et à travers la forme, c?est toute une jeunesse, l?Algérie d?aujourd?hui, moderne, qui, aspirant au renouveau et au changement, est dite.


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