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Quatre mois pour redresser la barre
Publié dans Info Soir le 10 - 09 - 2003

Sursis L'enseigne à bas prix a été placée en redressement judiciaire le 3 septembre dernier. La success-story des années 1980 qui avait mené Tati de Barbès à New York tourne au vinaigre.
Soulagement pour les 1 200 salariés de Tati : l'enseigne a échappé à la liquidation et dispose désormais de quatre mois pour tenter de redresser la barre. Le tribunal de commerce de Paris a nommé deux administrateurs chargés de trouver une solution.
A la fin de l'année, le tribunal tranchera : continuation de l'activité après des mesures de redressement ? avec ou sans repreneur ? ou liquidation du groupe. Avec son enseigne vichy rose et blanc, Tati règne depuis 50 ans en France sur la mode à bas prix. En 1948, Jules Ouaki ouvre un premier magasin de 50 m2 dans le quartier Barbès à Paris. La recette a du succès et, jusqu'aux années 1990, Tati ne cesse de gagner du terrain. Aujourd'hui, l'enseigne compte 7 magasins à Paris, 9 en région parisienne, 13 en province, 5 dans les DOM-TOM et 5 à l'étranger, de l'Afrique noire à la Russie. Cependant, depuis quelques années, la chaîne connaît des difficultés financières. Image datée «années 60», concurrence des nouveaux discounters, diversification à outrance, l'enseigne vichy rose et blanc a perdu de ses couleurs. Pourtant, Fabien Ouaki ne parle pas d'une «faillite», mais d'un «accident lié à la conjoncture» du fait de «la guerre en Irak, des deux mois de grève du printemps et de la canicule».
Espérons que les quatre prochains mois lui donneront raison.
Partage
A bout de souffle, Ouaki est allé chercher un spécialiste de la grande distribution en 2001 pour en faire son directeur général, partageant, pour la première fois, le pouvoir avec un étranger à la famille.
Redresseur de la marque Jacadi, Christian Raillard voulait redonner à Tati son statut de bazar de centre-ville. Et d'ouvrir deux magasins dans Paris intra-muros - Italie 2 et rue Réaumur - pour donner le ton. Raté. Toujours à court d'argent, Fabien Ouaki a fini par vendre à la Mairie de Paris l'ancien cinéma Le Louxor, boulevard Barbès, pour 1,3 million d'euros. Ça n'aura pas suffi.
L?image parisienne
Le groupe Tati a beaucoup souffert de son image parisienne, celle de bazar de Barbès, n?entamant jamais de rénovation révolutionnaire de ses points de vente, préférant se tourner vers l?international avec quelques échecs retentissants, comme cette implantation éphémère sur la 5e Avenue à New York.
En 2002, Tati avait engagé un plan de sauvegarde en fermant cinq magasins, dont ceux de la place de la République et de la rue de Rennes à Paris. Mais la situation s?était, depuis, dégradée. Certains entrepôts sous-traitants de Tati avaient mis leurs salariés au chômage technique et les approvisionnements des magasins ont été stoppés.
Mais il y a un hic
l Depuis le décès du fondateur, toute la famille se mêle des affaires du groupe. Les deux frères de Jules, ses cinq enfants et son gendre Hubert Assous copilotent l'entreprise dans un joyeux foutoir. Il n'y a pas vraiment de stratégie, mais plutôt une sorte de «Soviet Ouaki». Le tout s'accompagne d'embrouilles familiales interminables sous l'?il impitoyable de la gardienne du temple : «Madame Eléonore».En 1991, c'est elle qui propulse le plus jeune des cinq enfants à la tête du petit empire, histoire de mettre de l'ordre. «J'ai pris la direction à la demande de maman», raconte Fabien Ouaki. «Il fallait protéger l'entreprise de nos disputes familiales. Je me suis retrouvé en première ligne et je devais faire gaffe : ça tirait dans les couloirs.»


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