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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (24e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 10 - 2005

Résumé de la 23e partie n Ayant échoué à guérir Sett Boudour de sa «folie», 40 médecins et autres droguistes se firent couper la tête par le roi. Dès lors, personne n?osait plus se présenter.
Mais pour ce qui est de Boudour, elle avait un frère de lait, fils de la nourrice, dont le nom était Marzaouân. Or Marzaouân, bien que musulman orthodoxe et bon croyant, avait étudié la magie et la sorcellerie, les livres des Hindous et des Egyptiens, les caractères talismaniques et la science des étoiles ; après quoi, n'ayant plus rien à apprendre dans les livres, il s'était mis à voyager et avait ainsi parcouru les contrées les plus reculées et consulté les hommes les plus versés dans les sciences secrètes ; et il avait de la sorte rendu siennes toutes les connaissances humaines. Et alors il s'était mis en route pour rentrer dans son pays, où il était arrivé en bonne santé. Or la première chose que vit Marzaouân en entrant dans la ville, fut les quarante têtes coupées des médecins, suspendues au-dessus de la porte du palais ; et sur sa demande, les passants lui apprirent toute l'histoire et l'ignorance notoire des médecins justement exécutés...
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et se tut discrètement. Puis elle dit :
Alors Marzaouân entra chez sa mère et, après les effusions du retour, lui demanda des détails sur la question ; et sa mère lui confirma ce qu'il avait appris, ce qui attrista beaucoup Marzaouân vu qu'il avait été élevé avec Boudour et qu'il l'aimait d'un amour plus fort que n'en ressentent d'ordinaire les frères pour leurs s?urs. Il réfléchit donc pendant une heure de temps ; après quoi il releva la tête et demanda à sa mère : «Pourrais-tu me faire entrer en secret chez elle, pour que j'essaye si je puis connaître l'origine de son mal et voir s'il y a remède ou non !»
Et sa mère lui dit : «C'est difficile, ô Marzaouân. En tout cas, puisque tu le souhaites, hâte-toi de t'habiller en femme et de me suivre.» Et Marzaouân se prépara sur-le-champ et, déguisé en femme, suivit sa mère au palais. Quand ils furent arrivés à la porte de l'appartement, l'eunuque préposé à la garde voulut défendre l'entrée à celle des deux qu'il ne connaissait pas ; mais la vieille lui glissa un bon cadeau dans la main et lui dit : «Ô chef du palais, la princesse Boudour qui est si malade m'a exprimé le désir de revoir ma fille que voici et qui est sa s?ur de lait ! Laisse-nous donc passer, ô père de la politesse !» Et l'eunuque, aussi flatté de ces paroles que satisfait du cadeau, répondit : «Entrez vite, mais ne vous attardez pas !» Et ils entrèrent tous deux.
Lorsque Marzaouân arriva en présence de la princesse, il releva le voile qui lui cachait le visage, s'assit par terre et sortit de dessous son vêtement un astrolabe, des grimoires et une chandelle ; il se disposait à tirer d'abord l'horoscope de Boudour avant de l'interroger, quand soudain la jeune fille se jeta à son cou et l'embrassa tendrement, car elle l'avait sans peine reconnu. Puis elle lui dit : «Comment, mon frère Marzaouân, toi aussi tu crois à ma folie, comme tous ceux-là ! Ah ! désabuse-toi, Marzaouân ! Ne sais-tu donc ce que dit le poète ? Ecoute ces paroles et réfléchis ensuite sur leur portée :
?Ils ont dit : «elle est folle ! Ô sa jeunesse perdue !»
?Je leur dis : «heureux les fous ! Ils jouissent autrement de la vie, et diffèrent en cela de la foule chétive qui se rit de leurs actions !»
?Je leur dis aussi : «ma folie n'a qu'un remède, c'est l'approche de mon ami !»?
Lorsque Marzaouân eut entendu ces vers, il comprit aussitôt que Sett Boudour était amoureuse, simplement, et que c'était là son seul mal. Il lui dit : «L'homme subtil n'a besoin que d'un signe pour comprendre. Hâte-toi de me raconter ton histoire et, si Allah le veut, je serai pour toi une cause de consolation et l'intermédiaire du salut !» (à suivre...)


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