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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (23e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 10 - 2005

Résumé de la 22e partie n Effrayées par le comportement de leur maîtresse qui les menaçait d?une epée, les servantes de Boudour coururent, affolées, chez le roi Ghaïour.
Et la nourrice, les larmes aux yeux, mit le roi au courant de ce que venait de dire Sett Boudour, et ajouta : «Elle nous eût toutes tuées ou assommées si nous n'avions pris la fuite !»
Et le roi s'écria : «La chose est assez énorme ! Mais as-tu vu toi-même si vraiment elle a perdu ce qu'elle a perdu ?» La nourrice se cacha le visage entre les doigts et dit en pleurant : «J'ai vu !» Alors le roi dit : «C'est tout à fait énorme !» Et, bien qu'en ce moment, il fût pieds nus et eût la tête couverte du turban de nuit seulement, il s'élança dans la chambre de Boudour. Le roi regarda sa fille d'un regard très sévère et lui demanda : «Boudour, est-ce vrai que tu aies, selon le dire de ces vieilles folles, passé cette nuit avec quelqu'un et que tu portes encore sur toi les traces de son passage, ce qui t'aurait fait perdre ce que tu as perdu ?»
Elle répondit : «Mais certainement, ô mon père, puisque c'est toi seul qui l'as voulu, et que d'ailleurs le jeune homme était parfaitement choisi et si beau que je brûle de savoir pourquoi tu me l'as ensuite enlevé ! Voici d'ailleurs sa bague qu'il m'a donnée après qu'il m'eut pris la mienne !»
Alors le roi, père de Boudour, qui avait déjà cru sa fille à moitié folle, se dit : «Elle a maintenant atteint la limite de la folie !» et il lui dit : «Boudour, veux-tu enfin me dire ce que signifie cette conduite étrange et si peu digne de ton rang ?»
Alors Boudour ne put plus se contenir et se mit à sangloter en se donnant des coups sur le visage. A cette vue, le roi ordonna aux eunuques et aux vieilles de lui saisir les mains pour l'empêcher de se faire du mal et, en cas de récidive, de l'enchaîner même et de lui passer au cou un collier de fer et de l'attacher à la fenêtre de sa chambre. Puis le roi Ghaïour, au désespoir, se retira chez lui en pensant aux moyens à employer pour obtenir la guérison de cette folie dont il pensait sa fille atteinte. Car il continuait, malgré tout, à l'aimer aussi vivement que par le passé et il ne pouvait se faire à l'idée qu'elle était folle pour toujours. Il rassembla donc dans son palais tous les savants de son royaume, les médecins, les astrologues, les magiciens, les hommes versés dans les livres anciens et les droguistes, et leur dit à tous : «Ma fille Sett Boudour est dans tel et tel état. Celui d'entre vous qui la guérira l?obtiendra de moi comme épouse et sera l'héritier de mon trône après ma mort ! Mais celui qui sera entré chez ma fille et n'aura pas réussi à la guérir aura la tête coupée !»
Puis il fit crier la chose par toute la ville et envoya des courriers dans tous ses Etats pour la publier également. Or beaucoup de médecins, de savants, d'astrologues, de magiciens et de droguistes se présentèrent ; mais on voyait, une heure après, leur tête coupée apparaître suspendue au-dessus de la porte du palais. Et il y eut ainsi, en peu de temps, quarante têtes de médecins et autres marchands de drogues, symétriquement rangées le long de la façade du palais.
Alors, les autres se dirent : «C'est là un mauvais signe ! La maladie doit être incurable !» Et personne n'osa plus se présenter pour ne point s'exposer à se faire couper le cou. Et voilà pour les médecins et le châtiment à leur appliquer en de semblables cas ! (à suivre...)


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