Depuis mercredi dernier, début des bombardements au Liban, Laurain El Teklé, secrétaire paroissiale de l'église Notre-Dame-du-Liban à Paris, a mis au point un système de communication bien rodé avec sa fille, Jenifer. Partie passer ses deux mois de vacances au Liban, l'adolescente de 17 ans envoie des messages écrits sur son portable français et ses parents rappellent sur une ligne fixe dans l'appartement de Beyrouth. «On arrive à communiquer mieux que dans les années 1980», lors de l'invasion israélienne. Et puis il y a Internet», ajoute cette Franco-Libanaise. Avec un SMS, «on ne peut pas dire grand-chose», concède le président de l'association des élèves libanais de polytechnique. «On demande : «ça va ?» et on reçoit la réponse : «ça va. Ne vous inquiétez pas.» C'est peu mais ça rassure».