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Au coin de la cheminée
La fille du forgeron (2e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 12 - 2006

Résumé de la 1re partie n Les deux femmes du sultan montent une cabale à leur rivale qui allait donner un héritier au trône.
Quand la jeune fille accoucha, toute la pièce s'illumina tout à coup : le nouveau-né présentait une tempe d'argent et l'autre d'or. Settoute l'enleva promptement et déposa le chiot à sa place. Ensuite, elle mit l'enfant dans une caisse qu'elle alla discrètement jeter à la mer. De retour au palais, elle prit le chiot et se rendit auprès du sultan qui s'impatientait au-dehors, le fusil à l'épaule, prêt pour saluer d'une salve d'honneur la naissance d'un héritier. Alors, grand-mère
Settoute ! l'interpella jovialement le sultan. Dis-moi vite les nouvelles : une fille ou un garçon ?
Mon pauvre ami ! Une chienne, peut-elle donner autre chose qu'un chiot ? Voilà ce dont ta femme a accouché. C'est d'un petit chien. Je ne mens pas.
Le sultan en fut atterré, mais il ne tint pas longtemps rigueur à sa jeune épouse. Surmontant sa déception, il la reprit sous sa protection, et bientôt elle se retrouva de nouveau enceinte. Comme la fois précédente, ses deux rivales, animées par la jalousie et la haine, résolurent de la perdre. Elles épièrent l'évolution de sa grossesse et, le jour de l'accouchement, secondées par la vieille Settoute, elles substituèrent un vulgaire chiot au nouveau-né dont les dents étaient toutes de perles et de diamant. Comme son frère, le bébé fut mis dans une caisse et jeté à la mer. Après ce forfait, Settoute alla voir le sultan à qui elle montra le chiot. Je t'ai bien dit, sultan, qu'une chienne ne peut donner qu'un chiot. L'habitude est tenace : un petit chien l'année dernière, un autre cette année. Le sultan en fut profondément consterné, mais, comme il avait bon cœur, il pardonna, cette fois encore, à sa jeune épouse. Il lui redonna sa confiance et l'entoura de sa sollicitude comme par le passé.
La fillette connut une nouvelle grossesse, mais, à son accouchement, les deux méchantes femmes, avec la complicité de Settoute, lui jouèrent le même tour que les années précédentes. A la place du nouveau-né, une fille, qui était plus belle et plus éblouissante que le soleil, elles déposèrent, une fois de plus, un vulgaire chiot. Et, comme ses frères, l'enfant fut mise dans une caisse et jetée à la mer.
Cette fois, le sultan entra dans une terrible colère.
— Puisque cette fille n'engendre que des chiens, je vais l'attacher avec les chiens et la traiter comme une chienne, décréta-t-il, sans laisser d'espoir de rémission.
Quant aux trois enfants, par la volonté d'Allah qui triomphe de toute chose, ils demeurèrent en vie dans leurs petites caisses. Les anges du ciel, qui veillaient sur leur innocence, les rassemblèrent, et les vagues, plus douces que des berceaux, les portèrent agréablement jusqu'à un lointain rivage, où ils furent recueillis par un vieux pêcheur, homme d'une piété irréprochable.
— Dieu ! Comme ces enfants flamboient ! On dirait des anges. Tu me les a envoyés, mon Dieu, mais comment ferai-je pour les nourrir ? Je suis bien pauvre. (à suivre...)


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