Un comité provisoire visant «la création d'une association algérienne de critique cinématographique» a été installé, dimanche, à Tlemcen, en marge du festival du film amazigh. Suggérée par l'atelier «Critique cinématographique» du festival, cette initiative qui repose sur un groupe de spécialistes du secteur, d'universitaires et de journalistes, vise à promouvoir le cinéma algérien en suscitant une production dense et de qualité.Projetant son affiliation aux fédérations africaines et internationales de critique cinématographique, les promoteurs souhaitent également l'animation de ciné-clubs, la publication de revues spécialisées et la critique du cinéma mondial. La quatrième journée de l'édition de Tlemcen (du 11 au 15 janvier), a été marquée par la projection de deux films en compétition pour les trois Oliviers d'or. Il s'agit d'un documentaire sur Slimane Azem, une légende de l'exil, tourné par Rachid Merabet en 2005, et de Touf Tanirt (plus belle que l'ange), un film de fiction marocain en tachliht doublage en langue nationale, réalisé par Abdellah Dari en 2003. Les ateliers, pour leur part, ont clôturé leurs travaux de formation Purement technique, selon Assad Si El-Hachemi, commissaire du festival, qui a précisé, que l'atelier Education par image de l'enfant réalisera un DVD, dont le montage s'effectuera avec le partenaire l'association française de Limoges. La même source a indiqué que l'Entv a décidé «d'acquérir les trois films qui seront primés à Tlemcen». Cela contribuera à l'institutionnalisation du festival, au renforcement de cette manifestation et à l'encouragement des professionnels du cinéma.
