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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l'énigme du XIXe siècle (32e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 05 - 2007

Résumé de la 31e partie n Kaspar ne se remet pas de la blessure infligée au cours du troisième attentat qui l'a visé. Le 17 décembre 1833, il meurt chez sa famille d'adoption, les Meyer.
La mort de Kaspar provoque une vague d'indignation en Allemagne, puis dans toute l'Europe. Ceux qui voulaient le réduire au silence sont parvenus à leurs fins : on ne voulait pas que le secret de ses origines soit révélé au monde.
Selon la chronique de l'époque, à l'annonce de la mort de Kaspar, la grande duchesse Stéphanie de Beauharnais, est tombée en larmes, criant : «Mon enfant !»
Ce serait la preuve qu'elle pensait que l'enfant qu'elle avait perdu en 1812 n'était pas mort mais qu'il avait été enlevé... Et ce fils serait Kaspar !
Sans adhérer à cette hypothèse, le roi de Bavière est scandalisé par le meurtre. Il ordonne une enquête et promet 10 000 florins, une fortune, à toute personne qui participerait à l'arrestation de l'assassin... Un assassin que l'on fait rechercher en Allemagne et dans toute l'Europe, en vain.
Le Grand-duché de Bade est désigné du doigt et on frôle, avec lui, l'incident diplomatique : mais aucune preuve de sa culpabilité n'est apportée, et on doit arrêter les accusations.
L'enquête dure deux années entières, le rapport de l'instruction comporte plusieurs milliers de pages, mais aucune preuve tangible n'est fournie, aucun coupable avéré, de son enfermement comme de son assassinat, n'a été établi. Finalement, après de longs débats, on a été contraint de fermer le dossier. A l'endroit où Kaspar a été agressé on a apposé une plaque en latin : «Hic occultis occulto uccissus, ici, un inconnu a été tué par un inconnu.» Cette plaque existe encore aujourd'hui et, de temps à autre, une main charitable pose, à l'endroit, une fleur. Une façon d'honorer la mémoire du jeune sauvage de Hanovre, devenu, par la rumeur, un enfant de sang royal, mort tragiquement.
La mort de Kaspar, on s'en doute, est loin d'avoir résolu le mystère de ses origines. Nous avons évoqué à plusieurs reprises l'hypothèse qui en faisait le fils de Charles II de Bade et de la princesse Stéphanie de Beauharnais. Les partisans de cette hypothèse étaient nombreux (et le sont encore aujourd'hui) : si le couple, dit-on, avait eu un enfant mâle, cet enfant aurait régné un jour sur le trône de Bade. Mais sa mort a permis, à la branche rivale de la famille de parvenir au pouvoir. On devine que cette branche, notamment, la comtesse de Hochberg, a été accusée, non seulement de l'enlèvement du petit prince à sa naissance, puis, une fois ce prince revenu, en la personne de Kaspar, son assassinat.
Selon un récit, quand Kaspar a été enlevé à la naissance, il devait être mis à mort, mais le major chargé de l'opération, avait eu pitié de l'enfant et l'avait confié à des paysans, moyennant une somme d'argent. Il aurait pu être élevé, parmi les enfants des paysans, mais ceux-ci ont préféré l'enfermer comme une bête. Parvenu à l'adolescence, on n'a plus voulu l'entretenir, c'est alors qu'on l'a rendu aux hommes (à suivre...)


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