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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l'énigme du XIXe siècle (33e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 20 - 05 - 2007

Résumé de la 32e partie n Après sa mort, le mystère Kaspar Hauser persiste. Une enquête a été ordonnée par le roi de Bavière, mais elle n'a abouti à rien de concret.
En 1875, on a procédé à l'exhumation du bébé de Charles II de Bade et de Stéphanie de Beauharnais et on avait déclaré qu'il s'agissait bien du fils du couple royal : autrement dit, il n'a pas été subtilisé. On s'étonne, en l'absence, à l'époque, d'analyses génétiques, de telles conclusions.
L'origine royale de Kaspar a été contestée à l'époque-même. Un policier berlinois, Merker, a publié un opuscule au titre significatif «Kaspar Hauser, vraisemblable mystification», où, Kaspar — qu'il n'a pourtant jamais rencontré — est décrit comme un simple d'esprit qu'on a voulu utiliser pour nuire à la famille royale de Bade.
Kaspar, lui-même, a joué le jeu et, toujours selon cette thèse, il n'a jamais été l'objet d'attentats mais il s'était infligé lui-même ses blessures. Cela expliquerait les paroles mystérieuses prononcées le jour de sa mort : «personne ne m'a fait de mal... Je n'ai rien à pardonner.» Pourquoi ce comportement ? Kaspar, devenu une vedette, a voulu jouer jusqu'au bout le rôle qu'on lui avait assigné, il a cherché à entretenir jusqu'au bout le mystère, à avoir une fin tragique, digne des histoires romantiques... On a évoqué aussi l'hypothèse que Kaspar a été la victime d'une expérience épouvantable : celle de faire élever, dans l'isolement le plus total, un enfant, pour savoir s'il pouvait, par lui-même, acquérir le langage et les autres fonctions sociales.... C'était bien dans l'air de ce début du XIXe siècle, où ce genre de questions occupait la pensée des philosophes et des savants...
Tout au long du XXe siècle, on a continué à s'interroger sur le mystère Kaspar Hauser. Des dizaines d'ouvrages ont été écrits, des films ont été réalisés.
En 1996, le magazine allemand, Der Spiegel, finance une recherche d'ADN : il s'agissait de comparer une tache de sang figurant sur le caleçon de Kaspar, au moment de son assassinant avec du sang provenant de descendantes de la famille royale de Bade. La résultat est qu'il n'y a aucune ressemblance entre les deux sangs, aucun apparentement génétique. Mais il a été établi, par la suite, que la tache de sang sur le caleçon de Kaspar est un faux, qu'il ne s'agit pas du sang du jeune homme.
D'autres analyses sont faites en 2002, à partir de six échantillons, dont des cheveux de Kaspar. L'étude a été menée à l'Institut de médecine légale de Münster, sous la direction de professeur B. Brinckmann, l'une des autorités allemande en matière de génétique. Les résultats sont, cette fois-ci différents, car selon le rapport du professeur «Kaspar serait effectivement un membre de la Maison grand-ducale de Bade». L'enfant mort de Charles II et de Stéphanie de Beauharnais, ne l'était pas, lui : mais pour le savoir, et en même temps établir que Kaspar est l'enfant légitime du couple, il faudrait analyser les ossements du bébé mort : cela, la famille de Bade le refuse. Le mystère va donc persister... Un mystère que Verlaine, dans le beau poème, Sagesse, qu'il a dédié à Kaspar, a su bien rendre : «Suis-je né trop tôt ou trop tard ? / Qu'est-ce que je fais en ce monde ? / Oh ! vous tous, ma peine est profonde./ Priez pour le pauvre Gaspard !»


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