Exigences n Le transfert de l'international algérien, Karim Ziani, risque de faire couler beaucoup d'encre durant le mercato estival. En effet, le milieu de terrain des Verts qui a réalisé une excellente saison sous les couleurs de Sochaux, attire les convoitises de clubs huppés de la Ligue 1. L'Olympique de Marseille semble le plus intéressé, mais pourrait voir le vœu du président marseillais Pape Diouf se heurter au refus du président sochalien, Jean-Claude Plessis. Le torchon brûle entre ces deux présidents, notamment à la suite du déplacement du directeur sportif de l'OM, José Anigo, à Alger pour s'entretenir avec l'international algérien à l'occasion du match qui a opposé l'Algérie à la Guinée en début de semaine. Pour sa part, le milieu de terrain algérien Karim Ziani a réaffirmé dans les colonnes du journal La Provence sa préférence pour l'Olympique de Marseille la saison prochaine. «C'est à l'OM que je veux jouer. C'est ce que j'aimerais tout au moins. Qu'est-ce qui motive tout particulièrement ce choix ? C'est un tout. L'OM, c'est quand même un sacré club ! Il a une histoire. Qui ne rêverait pas de jouer là-bas ? En outre, la perspective de disputer la Ligue des champions constitue un paramètre fondamental. Sans oublier l'ambiance qui règne au stade Vélodrome. Les supporters olympiens sont fabuleux. Bref, à l'OM, tout me plaît», a confié Karim Ziani. Au moment où l'international algérien aurait choisi de poursuivre sa carrière du côté de la Cannebière, à l'OM, le président sochalien, Plessis, exprime son désarroi face aux «bidouillages» olympiens. «L'OM sera toujours l'OM. ça grenouille et ça bidouille», peste ainsi Jean-Claude Plessis, agacé que Pape Diouf ne lui ait pas glissé un seul mot à propos du stratège doubiste et que José Anigo soit allé négocier directement avec Ziani en Algérie. «C'est énorme d'agir ainsi dans le dos des clubs (…) Désormais c'est très simple (…) Karim est maintenant plus cher pour l'OM que pour les autres prétendants.» L'homme fort du FCSM a en effet évalué la transaction à 13 millions d'euros pour Marseille, estimant que «Ribéry (valait) deux Ziani».
