Kenya - Violence l Dix-huit personnes ont été tuées au Kenya dans la nuit de dimanche à lundi lors d'émeutes qui ont suivi l'annonce de la réélection contestée du président Mwai Kibak. Ces nouvelles victimes portent à au moins 38 le nombre de morts depuis le 27 décembre, jour des élections générales kenyanes. A Kisumu (ouest), fief du candidat de l'opposition à la présidentielle Raila Odinga, sept manifestants ont été tués par la police. «C'est un groupe de jeunes hommes qui provoquait le chaos pendant la nuit. Ils ont refusé de se disperser, obligeant la police à utiliser la force contre les pillards.» Afghanistan - Armée l Vingt-cinq policiers et soldats de l'armée sont morts ces trois derniers jours, dont seize lors d'un seul incident, essentiellement dans des violences liées à l'insurrection des taliban en Afghanistan, ont annoncé ce lundi des sources officielles afghanes. Les 16 policiers ont été tués lors de l'attaque samedi de leur poste dans la province sud de Kandahar par les taliban, a indiqué le ministère de l'Intérieur. «Les policiers ont été tués en effectuant un retrait de leur poste face à une attaque des taliban, a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Zamarai Bashary, lors d'un point de presse. Deux autres policiers ont, par ailleurs, été tués ce lundi. Turquie - PKK l La Turquie poursuivra ses opérations militaires dans le nord de l'Irak contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé dimanche le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, dans un discours télévisé. «Nous continuerons à utiliser avec détermination les moyens politiques, militaires, sociaux et économiques» pour combattre le séparatisme du PKK, a-t-il notamment déclaré dans son message mensuel à la nation. «Le seul but que l'armée turque poursuit de l'autre côté de la frontière (irakienne) a été et continuera d'être les camps de cette organisation terroriste dans le nord de l'Irak», a-t-il déclaré. Soudan - Enlèvement l Un important groupe rebelle du Darfour a déclaré dimanche que les forces de Khartoum avaient enlevé ses représentants au sein de la commission de cessez-le-feu lors d'un raid sur une base de la force africaine dans la province soudanaise en guerre civile. Dans un communiqué publié sur son site Internet, le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) a affirmé qu'une force gouvernementale blindée était entrée dans la nuit de samedi à dimanche dans le QG de la mission africaine au Darfour, l'Amis, et avait enlevé ses représentants au sein de la commission, également formée de l'Union africaine (UA) et d'autres mouvements rebelles.