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Au coin de la cheminée
Mehmet Agha l'aigrefin (1re parrtie)
Publié dans Info Soir le 03 - 06 - 2008

Il était une fois un homme qui était bijoutier ambulant. Il avait un fils, mais quand celui-ci fut grand, le père mourut, le laissant seul au monde, puisque la mère était morte depuis bien longtemps... Il continua le métier de son père, allant de village en village pour vendre sa marchandise. Le temps passa. Il fut en âge d'être marié, mais il ne connaissait personne et se demandait comment agir et à qui faire cette proposition. Il y avait bien le fripier Kasber, dont la fille était très belle. Il envoya des cadeaux, fit construire un palais tel qu'il est impossible de le décrire avec des mots, et dépêcha une «marieuse», pour demander la main de la jeune fille. Après le mariage il déclara crûment à ses beaux-parents qu'après ce vendredi matin ils ne pourraient plus venir les voir. Personne ne vient jamais plus... Les murs d'enceinte étaient plus élevés que le palais si bien qu'on ne pouvait voir à l'intérieur. Pendant trois mois ils vécurent heureux, mais un jour le mari dit : «Nous vivons sur nos économies, même un trésor n'y suffirait pas. Si tu le permets, je vais m'absenter pendant quinze jours, j'irai à Biga faire un peu de commerce.»
Pendant que sa femme reste à la maison, il va de village en village. A Biga, il demande à un enfant un endroit propre et convenable pour loger, et celui-ci lui indique l'Auberge de Mehmet Agha l'Aigrefin. Dès qu'il arrive le patron se précipite à sa rencontre avec ses serviteurs. Après les souhaits de bienvenue, il donne ordre qu'on s'occupe du cheval, prend lui-même le bissac sur l'épaule et emmène son client au café.
— D'où es-tu ?
— D'Edirne.
— De quelle famille ?
— Je suis le fils du bijoutier ambulant Mehmet Efendi.
— Ah, c'était un ami (il ment car il ne le connaissait pas).
— Tu es marié, ou célibataire ?
— Je suis marié avec la fille du fripier Kasber.
— Mon Dieu, quel malheur ! Tu aurais pu trouver une autre fille. Ta belle-mère n'a pas bonne réputation, elle n'est pas très sérieuse à ce qu'on dit. Telle mère, telle fille !
Comme le jeune homme assure qu'il n'en est rien et que sa femme est très sérieuse, l'autre lui propose un pari : «Si je ne peux te ramener la preuve de l'infidélité de ta femme, je te donne mon auberge et tout ce que je possède, mais si je peux le faire c'est toi qui me donnes toute ta fortune. Il me faut quarante jours, pendant lesquels tu seras le patron et t'occuperas de l'auberge. Moi j'irai chez toi et je ramènerai l'objet en question.» Ils parient devant les clients du café qu'ils prennent comme témoins.
L'Aigrefin Mehmet Agha se rend à Edirne, se renseigne sur la maison du fils de Mehmet Efendi, en fait le tour pendant un jour, pendant cinq jours, mais il ne trouve aucun endroit pour regarder ni grimper. Il faut vous dire qu'avant de partir, le mari avait laissé auprès de sa femme une vieille pour lui tenir compagnie. Un jour que la jeune femme l'avait fait descendre par l'ascenseur pour aller au marché acheter de la viande, l'Aigrefin, profitant de l'occasion propose à la vieille de l'argent si elle consent à le faire pénétrer dans la maison, ce qu'elle accepte aussitôt. De retour du marché, elle dit à la jeune femme : «Laissez-moi redescendre, car hier soir mon fils a perdu aux cartes. Comme il a tout misé sur les meubles, je veux voir si le coffre où se trouve mon argent y est encore. Je reviendrai après.» Elle va chez elle, met l'Aigrefin dans la malle, la donne à un porteur, et en route pour le palais. (à suivre...)


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